Baudelaire: le désir de peindre

Le Désir de peindre

Charles Baudelaire

Intro:
J’ai tiré le texte de Charles Baudelaire: Le Désir de peindre. Ce texte vient du receuil „Le Spleen de Paris“. Baudelaire est un poète francais de 19e siècle. Il appartient aux poètes maudites: des poètes rejettés par la société francaise de l’époque. Les poèmes des poètes maudites ont pour thème des sujets tabus.
Baudelaire n’a pas écrit quele Spleen de Paris, il est aussi connu par son oeuvre Les Fleurs du mal. Notre extrait est un portrait d’une femme aimée de Baudelaire. On va étudier ce texte en trois parties: La femme aimée et la passion amoureuse, ensuite la passion des Mots et enfin Un poème en prose. Maintenant je passe à la lecture.

Analyse:
1.La femme aimée et la passion amoureuse
-dans le premier paragraphe la fammeaimée est présentée comme une femme des rêves
-apparition perdue (l.2 „apparue“ „fui si vite“, l.4 „disparu“)
-la femme n’est plu présente
-le portrait physique est imprécis, l’apparence flue
-la femme est décrite comme une belle chose (l.3 „une belle chose“)
-l’aspect général (l.5 „belle“ „noir abonde“)
-les yeux sont décrits par une métaphore, on peut deviner par la métaphore que ce sontdes yeux (l.6 „ses yeux sont deux antres“ „son regard“)
-le visage de la femme aimée est décrit globalement (de la ligne 9 à 16 – tout le paragraphe)
-certaine tension y est maîtrisée (l. 15 „arraché, vaincu et révolté“, l.16 „herbe terrifiée“)
-à travers des images poètiques l’auteur crée une expression (l.17 „le petit front“ – qui est de nouveau décrit par une métaphore)
-(l.18 „narinesmobiles aspirent l’inconnu“-on ne sait pas vraiment la forme des narines, elles sont caractérisées par l’autre métaphore)
-la bouche de la femme (l.19 „une grande bouche“, l.20 „rouge et blanche et délicieuse“)
-plus que cette apparence physique Baudelaire est intéressé par l’identité intérieure de cette femme (l.5 „surprenante“)
-l’accent est plus sur le regard et pas sur les yeux eux mêmes (l.7„regard qui scintille, explose“)
-ce qui attire Baudelaire à cette femme c’est plutôt son caractère contrasté
-la femme est chalereuse, mais c’est un danger en même temps (l.10-11 „lune redoutable“ l.12 „sinistre“)
-le front où „habite la volonté tenace“-expression métaphorique, une personification
-il y a une certaine violence qui va jusqu‘ à l’amour de la proie
-l’auteur est intéressé par lerire (l.19 „éclat le rire d’une grande bouche“)
-cette femme inspire un bonheur spirituel, ce qui n’est pas commun
-ce n’est pas seulement une passion amoureuse, c’est une femme de rêve
-elle est intéressante par sa identité intérieure

2.La femme et la passion des mots
-la femme représente une source de bonheur créateur
-dans le premier paragraphe la femme éveille des sentiments forts dansle poète (l.3 „brûle, déchire, regret“)
-dans le troisième paragraphe l’auteur compare la femme aimée à des images poétiques
-dans les yeux idéals de Baudelaire, la femme doit être surprenante (l.5 „surprenante“), elle est mystérieuse (l.7), l.5 Noir, l.6 Nocturne, l.8 Ténèbres
-la femme inspire l’incertitude-l.7 „vaguement“ mais elle éveille l’espoir en même temps (l.7 „scintille“, „illumine“,l.8 „explosion“)
-la femme est comparée à un soleil et à une lune
-la lune qui est idylique, contraste d’une lune sinistre
-pour Baudelaire la femme est révoltée, c’est un combat, une orage
-la femme inspire une image mythique (l.15 „sorcières thessaliennes“)
-l’auteur a vraiment besoin de peindre, il a besoin de nous présenter des images (l.16 „!“)
-le poète sait se servir du rythme (l.17la phrase commence par: „Cependant, ….“), c’est une phrase longue, découpée, elle commence par une phrase subordonnée, on voit que le sujet („le rire“) et le verbe („éclat“) sont séparés, le sommet de la phrase c’est „la fleur“ l.20, qui est une expression métaphorique
-la femme représente une muse dont Baudelaire rêve
-elle éveille en lui les capacités de peindre

3.Un poème en prose
-il…