Baudelaire et la modernité

La Cloche fêlée
Spleen et Idéal : Les Fleurs Du Mal (Baudelaire)

BAUDELAIRE et la modernité
Baudelaire (1821 – 1867) a commencé à écrire en 1842. Il avait alors 21 ans.
Poète, il publiecependant une unique nouvelle, Le Fanfarlo en 1847
Quelques œuvres :
* Les fleurs du mal (1857),
* Le spleen de Paris (1869),
* Les Petits Poèmes en Prose (1869)
Son environnementlittéraire :
Il appartient à la génération de 1830, et grandit avec le Romantisme. Sa conception de l’art s’affirmera de ce fait sur une double conception critique :
* Les excès du romantisme
* Lesrisques et impasses du formalisme
Il est aussi lié au Parnasse : en effet, Théophile Gautier, chef de file de ce mouvement est un ami proche. Les fleurs du mal, recueil de poèmes dont le texte étudié estextrait lui est dédicacé. Théorie de l’art pour l’art.
Baudelaire et les Romantiques, des affinités émotionnelles et artistiques :
* Le vague à l’âme
* Le mysticisme
* Le sens del’infini
Il excède cependant le romantisme en en prenant la mesure critique : pièges et erreurs du romantisme.
Baudelaire détestait Musset auquel il reprochait une certaine complaisance dansl’introspection, un pur épanchement lyrique et un choix porté vers les facilités de l’art. En effet, Baudelaire abhorre le poète qui « pleure sur lui-même », une orientation inutile et facile, qui fait cliché.
SaDéfinition de l’Art :
En 1848, il prend ses distances par rapport à son ami Théophile (l’Art pour l’Art)
« Modernité » est le mot employé par Baudelaire lui-même. C’est un terme qui évoque le désir depenser de nouveaux rapports entre action et langage.
Il possède une fascination durable pour la peinture, qui est pour lui la plus explicite et immédiate épreuve de représentation :
* Aspectvisionnaire, il se voit et se représente choses et émotions (comme en peinture)
Le peintre de la vie moderne (1863) est un ouvrage consacré et dédié à Constantin Guys, peintre, mais aussi…