Faut il craindre l’autre

Les âmes fortes, Jean Giono

Autrui est-il à craindre ?
Introduction
Les âmes fortes, œuvre écrite en 1949 s’inspire d’un aphorisme de Vauvenargues qui définit l’âme forte comme « dominée parquelque passion altière et courageuse à laquelle toutes les autres, quoique vives, sont subordonnées. » Autrui est-il à craindre ? Cette question suggère qu’il est possible d’envisager par la penséeque quelqu’un peut être nuisible et qu’il faut donc se méfier de l’autre. Dans cette œuvre, les personnages jouent les hypocrites pour éviter de susciter la crainte chez l’autre, mais leur vraicaractère finit par ressortir au bout d’un certain temps et fait donc monter la peur. On peut donc se demander comment les personnages arrivent à cacher leur jeu et à quels moments se dévoilent-ils ? Nousverrons donc dans un premier temps le fait que certains personnages jouent un rôle et dans un second temps leur vrai nature qui fait d’eux des bêtes à craindre.
I° L’hypocrisie de chacun
a)Firmin
Firmin a l’esprit pratique ; il se montre débrouillard pour trouver des solutions aux difficultés inopinées, il est secret, ne dévoile que ce qui est nécessaire, n’associe nullement Thérèse à sesentreprises, la met devant le fait accompli. En tout cas, très vite, il pousse la jeune femme à se méfier. Ce qui anime Firmin, c’est l’avidité et la peur du « trimard », c’est-à-dire l’errance desmisérables. Le moteur de Firmin est de parvenir à l’aisance pour obtenir une reconnaissance sociale. Il aime à paraître ridicule pour mieux endormir ses adversaires. Il sait amener immanquablement lesgens là où il veut. Il choisit soigneusement ses victimes qu’il suce comme une « tique ». (p. 135), donc Firmin laisse paraitre une nature inoffensive pour les autres. Si Firmin a une intelligencepratique développée, il ne se montre pas fin psychologue. Il se révèle incapable de comprendre Thérèse, qu’il croit « bête » (p. 198). Il ment, dissimule, s’attribue des faits d’armes imaginaires….

Décision multani

Cour suprême du Canada – Décisions – Multani c. Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

10-08-21 18:34

Référence : Multani c. Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, 2006 CSC 6, [2006] 1 R.C.S. 256 Date : 2 mars 2006 Dossier : 30322 Autres formats : PDF WPD Page facile à imprimer

COUR SUPRÊME DU CANADA RÉFÉRENCE : Multani c. Commission scolaire Marguerite?Bourgeoys, [2006] 1 R.C.S.256, 2006 CSC 6 ENTRE : Balvir Singh Multani et Balvir Singh Multani, en sa qualité de tuteur à son fils mineur Gurbaj Singh Multani Appelants c. Commission scolaire Marguerite?Bourgeoys et procureur général du Québec Intimés ? et ? World Sikh Organization of Canada, Association canadienne des libertés civiles, Commission canadienne des droits de la personne et Commission ontarienne des droits de lapersonne Intervenantes CORAM : La juge en chef McLachlin et les juges Major*, Bastarache, Binnie, LeBel, Deschamps, Fish, Abella et Charron MOTIFS DE JUGEMENT : (par. 1 à 83) MOTIFS CONJOINTS CONCORDANTS : (par. 84 à 139) MOTIFS CONCORDANTS : (par. 140 à 155) La juge Charron (avec l’accord de la juge en chef McLachlin et des juges Bastarache, Binnie et Fish) Les juges Deschamps et Abella DATE :20060302 DOSSIER : 30322

Le juge LeBel

* Le juge Major n’a pas pris part au jugement. ______________________________ Multani c. Commission scolaire Marguerite?Bourgeoys, [2006] 1 R.C.S. 256, 2006 CSC 6
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Cour suprême du Canada – Décisions -Multani c. Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

10-08-21 18:34

Balvir Singh Multani et Balvir Singh Multani, en sa qualité de tuteur à son fils mineur Gurbaj Singh Multani c. Commission scolaire Marguerite?Bourgeoys et procureur général du Québec et World Sikh Organization of Canada, Association canadienne des libertés civiles, Commission canadienne des droits de la personne et Commissionontarienne des droits de la personne Répertorié : Multani c. Commission scolaire Marguerite?Bourgeoys Référence neutre : 2006 CSC 6. No du greffe : 30322. 2005 : 12 avril; 2006 : 2 mars.

Appelants

Intimés

Intervenantes

Présents : La juge en chef McLachlin et les juges Major * , Bastarache, Binnie, LeBel, Deschamps, Fish, Abella et Charron. en appel de la cour d’appel du québec Droitconstitutionnel — Charte des droits — Liberté de religion — Port du kirpan à l’école — Conseil des commissaires d’une commission scolaire interdisant à un élève de religion sikhe de porter le kirpan à l’école — Cette décision porte?t?elle atteinte à la liberté de religion garantie par l’art. 2a) de la Charte canadienne des droits et libertés? — Dans l’affirmative, cette atteinte est?elle justifiable envertu de l’article premier de la Charte? Droit constitutionnel — Charte des droits — Limite raisonnable — Règle de droit — Décision administrative — Atteinte à un droit garanti découlant d’une décision d’un organisme administratif agissant conformément à sa loi habilitante — Cette atteinte est?elle une restriction par une « règle de droit » au sens de l’article premier de la Charte canadienne desdroits et libertés? Droit administratif — Contrôle judiciaire — Conformité d’une décision administrative aux exigences de la Charte canadienne des droits et libertés — Conseil des commissaires d’une commission scolaire interdisant à un élève de religion sikhe de porter le kirpan à l’école – Cette décision porte?t?elle atteinte à la liberté de religion de l’élève? — Approche appropriée pour révisercette décision — Rapports entre le droit administratif et le droit constitutionnel. G et son père B sont de religion sikhe orthodoxe. G croit que sa religion requiert qu’il porte en tout temps un kirpan, objet religieux qui ressemble à un poignard et doit être fait de métal. En 2001, G échappe accidentellement dans la cour de l’école qu’il fréquente le kirpan qu’il portait sous ses vêtements….

Rabat d’arrêt

Rabat d’arrêt

Le « rabat d’arrêt » est² la décision par laquelle une juridiction met à néant une précédente décision rendue dans la même affaire. Cette procédure, tout à faitexceptionnelle, se rencontre notamment devant la Cour de cassation* : pour prendre un exemple extrême, la Chambre criminelle prononce un rabat de son précédent arrêt dans la même affaire lorsqu’ilapparaît que, le jour où elle a statué, l’action publique était éteinte du fait de la mort du défendeur.
[pic] Boré (La cassation en matière pénale) : En vertu d’une jurisprudencetraditionnelle, lorsqu’un pourvoi a été rejeté, par suite d’une erreur de procédure non imputable au demandeur, la Chambre criminelle accepte de prononcer un rabat de l’arrêt de rejet, c’est-à-direde rendre un arrêt de rétractation pour permettre un nouvel examen de l’affaire.
[pic] Atias (Le développement du rabat d’arrêts de la Cour de cassation, Gaz.Pal. 9 février 2010) : Larequête en rabat d’arrêt consiste à demander l’annulation d’un arrêt de la Cour de cassation rendu à la suite d’une erreur de procédure non imputable à une partie. Mais alors que le rabatd’arrêt semblait initialement réservé à des hypothèses exceptionnelles, sa pratique tend en réalité à se développer jusdqu’à toucher les décisions de non admission des pourvois.
[pic]Cass.crim. 21 janvier 1969 (Bull.crim. n°37 p.85) : Par arrêt du 8 mai 1968, la Chambre criminelle a rejeté le pourvoi formé par Casanova Joseph, né le 8 juillet 1914 à Ucciani (Corse), contre unarrêt rendu le 21 mars 1968 par la Cour d’assises de la Corse. Or, il résulte des pièces produites et notamment d’un extrait des registres d’état civil de la commune de Bastia que Casanova,demandeur au pourvoi, était décédé dans cette commune le 25 mars 1968, soit antérieurement à l’arrêt précité. Par suite, rétracte l’arrêt du 8 mai 1968 et déclare l’action publique…

Rapport de stage de la douane au maroc

REMERCIEMENTS

La réalisation de ce rapport doit beaucoup au soutien quotidien de ma très chère famille et à l’aide précieuse et aux conseils reçus tant au sein de l’administration des douanes que de mon professeur encadrant DR M.Hassan CHRAÏBI, qui ont contribué par leurs suggestions et critiques.

Je tiens particulièrement à présenter mes vifs remerciements au corps professoral etadministratif de l’Ecole Supérieur De Management Appliqué Marrakech et aux membres du jury qui me font l’honneur de bien vouloir évaluer mon travail.

Je tiens également à présenter mes sincères remerciements au directeur général M. MOHAMED OUCHEN pour m’avoir accordé l’occasion de ce stage.

Aussi, j’exprime mes vifs remerciements à M. YOUSSEF JALAL DINAR et à M. HABIBI EL BACHIR, pour leurcoopération, leur sympathie et leur soutien et encadrement.

Enfin, dans l’impossibilité de citer tous les noms, je présente à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à ce travail, ma profonde reconnaissance.

DEDICACES

* A mes chers parents pour leurs sacrifices et leurs encouragements.
* A la direction ainsi que tous mes professeurs à l’Ecole Supérieure de management appliquée* A tous mes amis.

SOMMAIRE
INTRODUCTION 7
I. PRESENTATION DE L’ADMINISTRATION DES DOUANES ET IMPOTS INDIRECTS 9
1. Organisation de l’ADII : 10
2. Historique de l’administration des douanes au Maroc : 11
3. Missions de l’ADII 15
3.1 L’ADII assure la protection du consommateur : 15
3.2 L’ADII est chargée de protéger l’économie nationale : 15
3.3 L’ADII doit veiller àce qu’il y ait équité fiscale : 16
3.4 L’ADII est un facteur de promotion de l’Investissement : 16
4. Les Moyens D’action : 16
4.1 Moyens humains : 17
4.2 Autres moyens d’action : 17
II. PRESENTATION DE LA DIRECTION REGIONALE DU CENTRE SUD (D.R.C.S) : 19
1. Organigramme de la D.R.C.S: 21
2. Les services de la D.R.C.S 22
2.1 Service De Visite De Marchandises 22
2.1.1 LaDéclaration Unique Des Marchandises (DUM) : 22
2.1.2 Les personnes habilités à établir une DUM : 23
2.1.3 Procédure de dédouanement : 24
2.2. Le bureau de contentieux 31
2.3 Le dédouanement des véhicules 33
2.4 La recette. 36
2.5 Contrôle des voyageurs et leurs bagages 37
2.6 Les colis postaux 38
2.7 La brigade………….………………………………………………………………………………………………………39

III.LES TACHES EFFECTUEES DANS LES DIFFERENTS SERVICES 41
1. Bureau de dépôt : 42
2. Bureau visite des marchandises : 42
3. Bureau de Contentieux : 43
4. Bureau de dédouanement des véhicules : 43

CONCLUSION 44
BIBLIOGRAPHIE 45

INTRODUCTION
*
Il est indéniable que la théorie ne permet pas de percevoir les différentes réalités du monde de travail c’est pourquoi la pratique estnécessaire puisqu’elle permet de combler ces lacunes.

Ainsi, pour nous préparer à intégrer le monde professionnel, et en vue de nous permettre de concrétiser nos connaissances théoriques acquises en son sein, l’ESMA Marrakech [Ecole Supérieure de Management Appliqué] a programmé pour nous, et durant toutes les étapes de son cursus, des périodes de stage en entreprise.Dès lors le choix de la structure dans laquelle je devais effectuer mon stage n’est pas fait de manière aléatoire car personne n’ignore la place qu’occupe l’Administration des Douanes et Impôts indirects dans le développement de l’économie marocaine.
Et dans ce rapport, nous présenterons ainsi dans un premier temps une présentation de la Direction de casa-port, son organisation et ses différentsdépartements. En deuxième temps nous procéderons à la description du circuit de dédouanement à l’import qu’à l’export des marchandises, colis postaux et la garantie.
La conclusion aura modestement le rôle de synthétiser les intérêts du stage.

PRESENTATION DE L’ADMINISTRATION DES DOUANES
* ET
* IMPOTS INDIRECTS

Organisation de l’ADII :
L’administration des douanes et impôts…

Littérature

Dossier d’ECJS

Les disparités des salaires entre les hommes et les femmes.

Déborah Quenton
Eva Joncquel
2sd6

Sommaire

I) Introduction et relecture du sujet :
– Comment ces disparités ont-elles évoluées au cours du temps ?

II) Problématiques :
– A ce jour, quels sont les moyens mis en place par l’Etat pour lutter contre ces discriminations ?
– Dans quels milieuxprofessionnels y’a-t-il le plus d’écart entre les salaires ?
– Comment faire valoir ses droits ?

III) Témoignages + vidéo

IV) Lois, décrets, textes de référence

V) Conclusion

VI) Synthèses personnelles

Disparité des salaires entre les hommes et les femmes.

Différence Le salaire est une somme d’argent versée à un salarié en contrepartie deson travail.

I ) Introduction

Au XIII le travail des femmes est un droit fortement contesté, les salaires féminins sont misérables. Au XVe siècle, ils représentent la moitié du salaire masculin. Cent ans plus tard une journalière gagne les 2/5 de ce que gagne un journalier ! Il existe alors deux salaires : le salaire masculin et le salaire féminin, toujours inférieur au premier. A la fin duXIXème siècle, le travail des femmes est visible et intégré au développement économique. En 1906, 44,8 % des femmes sont actives. ?La plupart forment une main d’oeuvre très exploitée. Leur situation n’adhère plus à la conception que les hommes ont du travail. Pour eux, elles doivent être épouse et mère avant tout, c’est sur elle que repose l’équilibre familial. voire celui de la société touteentière. Philanthropes et socialistes souhaitent alors interdire ou limiter le travail des femmes. Leur objectif est de dévaloriser le travail féminin pour privilégier l’emploi masculin et favoriser le retour au foyer des femmes. En 1965, les femmes mariées sont enfin considérées comme des travailleuses à part entière. Elles peuvent donc exercer une profession sans l’autorisation de leur mari. Depuis1920, les femmes mariées peuvent adhérer à un syndicat sans le consentement de leur époux. Les travailleuses n’avaient, bien entendu, pas attendu cette autorisation pour se mobiliser pour l’amélioration de leur statut et de celui des hommes. Certaines grèves de femmes, comme celles des sardinières de Douarnenez en 1905 et 1924, sont restées dans les mémoires. En 2009, 134 pays ont ainsi été évaluésafin de faire prendre conscience que les inégalités fondées sur le sexe demeurent.

II) Problématiques

– A ce jour, quels sont les moyens mis en place par l’Etat pour lutter contre ces discriminations ?

La loi impose aux entreprises de faire chaque année un «rapport de situation comparée» (RSC) permettant d’identifier les inégalités, et de le soumettre au comité d’entreprise. Il peutensuite servir de base à l’ouverture de négociations. Or à peine 30 % des entreprises de plus de 300 salariés accomplissent cet exercice jugé trop compliqué. Les différentes parties prenantes proposent donc de le simplifier et de mettre en ligne un document type que les entreprises n’auraient qu’à remplir. Une version encore plus simplifiée pourrait être prévue, si nécessaire, pour les entreprisesde 50 à 300 salariés. Cette simplification faite, il sera plus facile de rendre ce rapport vraiment obligatoire, sous peine de sanctions financières. Celles-ci pourraient être introduites d’ici 2009 et concerneraient également les entreprises qui n’ouvrent pas de négociations sur l’égalité salariale. Les différentes parties prenantes à la conférence ne sont en revanche pas complètement d’accordsur les mesures à prendre au cas où, malgré un accord, les écarts salariaux persisteraient.

– Dans quels milieux professionnels y’a-t-il le plus d’écart entre les salaires ?

Ces inégalités sont présentes dans le secteur public. Si en effet les femmes sont majoritaires dans la fonction publique de l’Etat, dont elles constituaient, en 2001, plus de 57 % des effectifs, elles ne seraient que…

Annie ernaux, la place

GEFFRAY-MAGNE CAMILLE
BTS 2

FICHE DE LECTURE
LA PLACE – ANNIE ERNAUX
La Place est un roman à caractère autobiographique publié en 1983 par Annie Ernaux chez Gallimard.
I- PRESENTATION DE L’AUTEUR :
Annie Ernaux passe son enfance et sa jeunesse à Yvetot, en Normandie.
Née dans un milieu social modeste, de parents ouvriers devenus petits commerçants, Annie Ernaux fait sesétudes à l’université de Rouen. Elle devient successivement institutrice, professeur certifiée, puis agrégée de lettres modernes.

En 1984, elle obtient le prix Renaudot pour un de ses ouvrages : La place

Très tôt dans sa carrière littéraire, Annie Ernaux se concentre sur le support autobiographique que constitue son enfance dans le café-épicerie parental d’Yvetot. Mêlantexpérience historique et expérience individuelle, ses ouvrages dissèquent différents aspects de sa vie : l’ascension sociale de ses parents, son adolescence, son mariage, son avortement, la maladie d’Alzheimer de sa mère, puis la mort de sa mère et son cancer du sein. Elle écrit sur la langue du monde ouvrier et paysan normand qui a été le sien jusqu’à ses dix-huit ans.
II- RESUME DE L’HISTOIRE :Ce roman retrace la vie du père de la narratrice Annie Ernaux. Il débute par la mort de ce dernier puis effectue un long flashback dans le temps pour revenir à son enfance. Dès les premières pages, Annie Ernaux annonce son style littéraire: elle compte décrire la vie de son père le plus froidement possible, dans une écriture plate, sans émotions, telle qu’elle lui vient naturellement. Le livrefait tout simplement récit d’une vie simple, à l’aide d’un vocabulaire simple. Il s’agit de la vie d’une famille ouvrière, et du récit de leur ascension sociale.
« Je rassemblerais les paroles, les gestes, les goûts de mon père, les faits marquants de sa vie, tous les signes objectifs d’une existence que j’ai aussi partagée. »
III- PERSONNAGES PRINCIPAUX :
– Le père de famille:
Cepersonnage est bien sur le personnage central de ce livre. Il est souvent décrit comme quelqu’un de gai de caractère, toujours prêt à raconter des histoires et faire des farces. Au fur et à mesure du livre, nous découvrons ce qu’a été sa vie et le chemin qu’il a parcouru en soixante-sept ans. De l’enfant de chœur faisant deux kilomètres à pied pour atteindre l’école au fermier, puis à l’ouvrier,puis au commerçant, nous ne cessons d’apprendre sur son chemin parcouru, sur son caractère, sa façon d’être, ses habitudes.
« Il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. ».

Nous avons également une description très précise de la maladie qui l’a emporté, de la façon dont il est mort et comment sa famille l’a vécu.
En général, le lecteur retient une imagepositive de ce personnage qui n’a cessé de se battre tout au long de sa vie afin de vivre dignement et de ne manquer de rien. « On avait tout ce qu’il faut, c’est-à-dire qu’on mangeait à notre faim » ; « Il y avait plus malheureux que nous ».
– Annie Ernaux (L’auteur)
Annie Ernaux, narratrice de ce livre, agrégée de lettres est aussi un des personnages central du roman.
De sa vie depetite fille d’ouvrier à l’obtention de son CAPES, elle examine bien le processus d’ascension sociale. Elle opère un travail sur elle-même en retraçant le parcours de son père. On décèle presque de l’admiration dans ses propos et, en essayant de retrouver le langage de l’autre, la langue originelle qu’elle a perdu, elle semble vouloir lui rentre hommage..
On constate sa volonté de donner une dignité àces gens qui tout en étant modestes, voulait paraître « convenables ».
Elle invite le lecteur à se joindre à elle afin de recouvrer la mémoire et de raconter ses souvenirs. Toute l’œuvre d’Annie Ernaux est basée sur ce projet : aller au plus profond de l’intime, dire le vrai grâce à un beau travail sur l’écriture ou encore sur la découverte du mot juste.

– La mère de l’auteur:…

Travaille de litérrature

PAGE 1 : question 1 (sur feuille de classeur)

PAGE 2 : questions 2, 3, 4

PAGE 3 : questions 5, 6, 7

PAGE 4 : questions 8, 9

PAGE 5 : questions 9, 10

PAGE 6 : questions 11, 12

PAGE 7 : questions 13, 14

PAGE 8 : questions 15, 17, 18

QUESTION 2 :

Honoré de Balzac : 20 mai 1799 – 18 août 1850
Flaubert : 12 décembre 1821 – 8 mai 1880$
La Fayette : 18 mars 1634 – 25 mai1693
Thomas d’Angleterre : 12eme siècle
Stendhal : 23 janvier 1783 – 23 mars 1842
Camus : 7 novembre 1913 – 4 janvier 1960

Source : Le Petit Larousse 2003

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QUESTION 3 :

L’auteur de « Barbier de Séville » se nomme Beaumarchais, le compositeur se nomme Gioacchino Rossini.

Sources :http://legere.free.fr/barbier.html

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QUESTION 4 :

Ecrivains : Thomas Corneille, Molière, Charles Baudelaire, Henry Bataille.
Compositeur : Mozart, R.Strauss.

Sources : Le Petit Larousse 2003 p.1293

QUESTION 5 :

Jean Vlajean : C’est un personnage qui a été condamné a la bagne pour un vol de pain.

La Famille Thénardier : C’est uncouple qui était serveur de vin, ils ont abusé sur Cosette.

Marius : c’est un étudiant, il tombe amoureux de Cosette.

Gavroche : Adolescent résidant a Paris dans la solitude.

Sources : http://www.alalettre.com/victor-hugo-oeuvres-miserables.php#Les%20personnages

QUESTION 6 :

Il apparaît dans la pièce « L’Avare ».
D’autres pièces : Le Tartuffe, Le Malade Imaginaire, Les FemmesSavantes, Don Juan, Le Misanthrope.

Sources :
1)http://www.universalis.fr/encyclopedie/harpagon/
2) http://www.toutmoliere.net/oeuvres/index.html

QUESTION 7 :

Charles Dickens créa ce personnage.
Oliver Twist est un orphelin vivant des aventures à Londres.

Sources :
1) http://www.infoconcert.com/artiste/oliver-twist-24528/biographie.html
2)http://www.evene.fr/celebre/biographie/charles-dickens-128.php
QUESTION 8 :

A) Il est né à Tourville-sur-Arques.
b) Il était un médecin.
c) Il a été le maire de Bordeaux.
d) Il a été Ministre des Affaires Etrangères puis chef du gouvernement en France.

Sources :
a) je connais déjà car j’ai fait un travaille sur lui (2A)
b) http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Francois_Rabelaisc)http://adlitteram.free.fr/donnees_auteurs/montaigne/montaigne_biographie_maire.htm
d) http://www.etudes-litteraires.com/lamartine-biographie.php

QUESTION 9 :

Odes et ballades (1826),
Les Orientales (1829),
Les feuilles d’automne (1831),
Les chants du crépuscule (1835),
Les voix intérieures (1837),
Les contemplations (1856),
Les chansons des rues et des bois (1865)
L’année terrible (1871),
L’art d’être grand-père (1877),
Les quatrevents de l’esprit (1881),
Bur-Jargal (1818)
Le Dernier Jour d’un condamné (1829)
Notre-Dame de Paris (1831),
Les misérables (1862),
Les travailleurs de la mer (1866),
Quatre-vingt-treize (1874),
Cromwell (1827),
Hernani (1830),
Han d’Islande (1868),
Marion Delorme (1829),
Lucrèce Borgia (1833),
Marie Tudor (1833),
La Légende des siècles (1859),
L’Homme qui rit (1869),
La Fin de Satan(1886),
Dieu (1891).

Sources : Le Petit Larousse 2003

QUESTION 10 :

A) Sous le règne de Louis XIV.
b) C’est Frédéric Chopin.
c) Il s’est suicidé.
d) Il faisait parti du Partie Communiste Français
e) Il a séjourné à Rome de 1553 à 1557.

Sources :
a) http://www.evene.fr/livres/livre/francois-rey-et-jean-lacouture-moliere-et-le-roi-27842.php
b)http://www.coindumusicien.com/Fredchop/rencontr.html
c)http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Dossiers/Gerard_de_Nerval
d) http://www.evene.fr/livres/livre/louis-aragon-les-communistes-33137.php
e) http://www.pierdelune.com/bellay.htm

QUESTION 11 :

XVI siècle : Du Bellay, Montaigne, Rabelais, Ronsard.
XVII siècle : Corneille, Cyrano de Bergerac, La Fontaine, Molière.
XVIII siècle : Beaumarchais, Diderot, Voltaire,…

Customer realtion management

Introduction

After the Second World War, countries and population had do rebuild everything. The increase of the technology helped companies to produce more and faster.
Then, marketing strategybegan to emerge and started focusing on creating new customer’s needs.
The thirty glorious was the period of the mass consumption. At this stage companies were mass producing to respond to the demand.People needed new cars, refrigerators or washing machines. It was a flourishing period because nobody was equipped and the demand was so high.
Moreover during this lively economic time businesscompetition increased and companies had to think about new strategy to stay competitive.
In the apparel industry companies merged so widely. The impact of the fashion and trends became so huge.
In ashort period the competition became so high that organizations had to find new ways to keep their clients loyal. That is when the Customer Relation Management. Indeed, CRM is almost presents in all theapparel organizations.
However, to manage the relationship with your clients to need the communication tools. In today’s times the information flies between the persons. Thanks to Medias the world isinterconnected. But companies have also found new ways to try to keep a close relationship with their customer.
The Internet has a huge impact on people and is a great vector for the communication.Companies do not use only post mailing or text messaging to inform their customers they had to use the Internet. Now, you can get e-mails from your favourite shops giving you information about newarrivals.

In my project I would like to underline the role f the communication in the Customer Relation Management in the apparel industry.

To accomplish it I will first establish a literaturereview about the subject chosen. Then, I will discuss the methodology that I will be using to respond to the project question. Besides, I will analyse the data collected during my interview. Finally, I…

Le siécle des lumières

LES REGISTRES

Didactique : qui est porteur d’un enseignement ou qui démontre, le registre didactique nous renvoie aux textes qui ont des connotations culturelles manifestes ; Par exemple lesfables de La Fontaine remplissent deux fonctions, elles doivent plaire et instruire, nous pouvons alors affirmer que la portée du récit est didactique.

Comique : le registre comique par définitionamuse, le comique peut être un comique de mots, de caractère ou de geste, comique de répétition (dialogue de sourds par exemple, répétitions d’expressions, de situations), il est associé au genre de lacomédie et peut donc prendre plusieurs formes.

Pathétique : Le registre pathétique cherche à provoquer l’émotion du lecteur, il fait pitié et donne envie de pleurer. Les thèmes sont donc associés àla souffrance comme la mort, la maladie, la séparation. Il est facilement perceptible dans les textes en prose et en vers grâce aux champs lexicaux de la souffrance et de la mort, aux figures destyle comme les métaphores, les hyperboles qui intensifient l’émotion, les ellipses qui traduisent l’horreur de la situation et la ponctuation expressive comme les questions oratoires,les exclamations.Ironique : Il critique par l’humour. La figure de style qui traduit le mieux l’ironie est l’antiphrase, elle consiste à dire le contraire de ce que l’on pense, Voltaire la fait valoir dans tous sesapologues philosophiques. Le registre ironique repose sur l’implicite, il revient donc au lecteur de s’interroger sur les véritables intentions de l’auteur. Outre les antiphrases, on voit souvent destextes ironiques dont les figures de rhétorique dominantes sont, les antithèses et les oxymores.

Tragique : Il confronte le lecteur au destin (mort). Il est lié au genre théâtral de la tragédie, onpeut toutefois le rencontrer dans le roman ou la poésie. La fatalité se traduit dans le registre tragique car elle représente ce contre quoi l’homme ne peut rien et le fait se sentir impuissant…

Revolution

Le déroulement de la Révolution française de 1789 jusqu’en 1794

Les Nivelleurs

page d’accueil

Jean-Paul Marat

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La Révolution française

Matières :

La convocation des états généraux
L’assaut de la Bastille
La noblesse renonce
La République des bourgeois
La loi « Le Chapellier »
La fuite de Louis XVI
Une nouvelle Constitution
La guerre contrel’Autriche
Danton et le 10 Août 1792
La lutte entre Girondistes et Jacobins
La guerre civile
La Terreur
Le 9 Thermidor et le Directoire

Un été sec qui brûle la récolte, un pays entier traversé d’une incroyable émotion politique, le haut clergé annonçant qu’il se refuserait à tout sacrifice, un Trésor vide qui ne paye plus les fonctionnaires ; Louis XVI a essayé de retarder la date de réunion desÉtats généraux – la dérobade devient impossible. En même temps que la banqueroute, Loménie de Brienne annonce au mois d’août qu’ils se réuniront le 1er mai 1789 et donne sa démission. La cour a perdu le contrôle des événements.

La convocation des États Généraux

Louis XVI rappelle Necker qui fait des avances au Trésor sur sa fortune personnelle. Il devient le personnage le plus populaire deParis et passionne les clubs. La France établit ses cahiers de revendications. « Une révolution se prépare », écrivait-on clairement. Ces cahiers si divers et tout à la fois si homogènes – admirables oeuvres collectives – disaient en formules souvent saisissantes la volonté de labeur et de liberté des Français. Les cahiers de la bourgeoisie résumaient la pensée du siècle et réclamaient uneConstitution. Quant aux cahiers ruraux, ils révélaient aux bourgeois le secours qu’ils trouveraient dans la passion paysanne où succomberait la propriété féodale. La rédaction de ces cahiers montre combien était illusoire la distinction des trois ordres. Les curés de campagne n’étaient nullement hostiles à la nationalisation des biens du clergé, les nobles différaient d’avis selon l’état de leur fortune,l’accroissement de leurs revenus agricoles ou la médiocrité de leur héritage et dans le tiers état l’abolition de l’esclavage des Noirs pouvait ruiner tel trafiquant d’un port de l’océan. Toutes ces divergences seront à l’origine des courants innombrables qui emporteront les assemblées révolutionnaires.

On discuta durant tout l’hiver. Ce fut le plus rigoureux qu’on ait vu en France depuis 1709.La Seine gela de Paris au Havre. Lorsque les lettres de convocation des États généraux partirent en février 1789, les campagnes étaient de nouveau livrées aux rôdeurs et aux brigands. Au printemps, ce fut le rationnement dans les villes, les queues aux portes des boulangeries pour y payer très cher un pain jaune et malsain. Le peuple immobilisa partout les grains et, anticipant sur ce qu’ilcroyait devoir être l’oeuvre des États généraux, refusa d’en payer les droits. Les élections commencèrent dans une atmosphère d’émeute. La disette jetait dehors les travailleurs, femmes en tête. Dans les six premiers mois de l’année, on a compté plus de trois cents émeutes, au cri « du pain et la liberté ». La bourgeoisie avait décidé de commencer la révolution : tout un peuple opprimé se ferait tuerpour elle.

Lorsqu’on vote à Paris en avril, on n’est plus sûr de l’armée. Le Jardin du Palais-Royal qui vient d’être ouvert au public est devenu un club en plein air où l’on commente dans la fièvre les événements du jour – émeutes du Pont-au-Change, émeute au Pont-Marie, grève très dure chez Réveillon. Des agents mystérieux circulent, un autre personnage partage maintenant la popularité deNecker. Dès la première assemblée des notables, le duc Philippe d’Orléans, ennemi de Marie-Antoinette, a pris parti pour les États généraux et son attitude lui a valu l’exil. Ce prince du sang vit-il dans les troubles l’occasion de renouveler à son profit l’entreprise des Guise et de tant d’autres avant lui ? Député aux États généraux, Philippe d’Orléans se rallie au tiers état et l’on trouve son or…