Certifcation maroc 2011

SPÉCIAL

C E R T I F I C AT I O N

® ÉTAT DES LIEUX

? ??? entreprises sont aujourd’hui certifiées. Elles étaient ??? à peine en ????. Mais beaucoup reste à faire !
® ANALYSE

La non-qualité peut coûter jusqu’à ??% du chiffre d’affaires.
® TÉMOIGNAGES

Chefs d’entreprises, qualiticiens, certificateurs livrent leur vision…
Supplément à La Vie éco N ° ? ??? du ?? février ????

Uneffort de sensibilisation reste à faire
Réalisé par Jean-Pierre Tagornet Directeur de la Publication : Fadel Agoumi

NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT

SPÉCIAL
CERTIFICATION

Sommaire
??? entreprises en ????, ? ??? en ????

P. ?
Ils se sont fait certifier, ils en parlent…

P. ?
La certification vue par un qualiticien

BILLET

P. ?
ISO en quelques repères

E

P. ?
La prise deconscience est générale

P. ??
La certification au service de l’environnement

P. ??

lle est loin l’époque où les fameuses normes ISO et divers labels apparaissaient comme des leurres économiques (au mieux), voire des opportunités douteuses (au pire). Aujourd’hui, même si force est d’admettre que nombreux sont les opérateurs économiques qui font de la résistance (volontairement ou parmanque de sensibilisation), les entreprises ont compris que tout ce qui pouvait entrer dans le registre de la qualité et de la certification constituait une batterie d’atouts pour pérenniser leurs acquis et surtout se développer en toute sérénité. Néanmoins, le déficit de sensibilisation évoqué plus haut doit être absolument combler par une information pertinente et assidue, car les exigences enmatière de qualité, sécurité, hygiène, développement durable, mieux-être social … évoluent à un rythme fou. Par conséquent, les entreprises qui ne franchissent pas consciemment ou involontairement le seuil de la certification seront un jour fortement pénalisées, voire exclues du circuit. Des faits divers nationaux et internationaux nous le prouvent sans cesse. Il suffit de se remémorer la tragédie del’incendie de l’usine de Lissasfa qui aurait pu être évité si les normes de sécurité basique avaient été respectées, ou de suivre les scandales causés par la dangerosité (parfois fatale) de médicaments commercialisés dans certains pays, alors qu’ils sont sup-

primés depuis longtemps dans les contrées voisines. Voilà deux exemples qui prouvent que ces notions de qualité, de normes, decertification, de la-

IL APPARTIENT DONC AUX QUALITICIENS DE MENER DES ACTIONS DE SENSIBILISATION ENVERS DES PUBLICS CIBLÉS, AINSI QUE DES OPÉRATIONS DE LOBBYING POUR QUE LA MONDIALISATION RESPECTE LES SPÉCIFICITÉS DE CHAQUE NATION ET RÉGION ET PLACE L’ÊTRE HUMAIN AU CENTRE DE SES PRÉOCCUPATIONS

bels… ne concernent pas uniquement les décideurs économiques ou les autorités étatiques, mais touchent bel etbien au quotidien les
2 La Vie éco – Vendredi ?? février ????

citoyens. Par conséquent, tout le monde devrait militer en faveur de ces outils de développement économique, lesquels sont également des gages de sécurité pluridisciplinaire. Toutefois, deux périls peuvent se profiler. Qui dit normes peut vite songer à standardisation et par conséquent à une certaine perte identitaire (c’est surtoutévident dans le secteur alimentaire). Puis vient la mondialisation où «profits» est le maître-mot. On réclame aux entreprises d’être plus compétitives et force est de reconnaître que bien souvent cela se fait au détriment de l’être humain, en tant qu’employé et consommateur. Donc, on se trouve face à un paradoxe où finalement les voix sont discordantes et les actes ambigus. C’est un peu comme sile bon élève serait peut-être récompensé dans le long terme et auprès d’un public restreint, alors que le cancre doublé d’un dangereux tricheur serait gagnant dans le court terme, à l’égard de la masse. Il appartient donc aux qualiticiens de mener des actions de sensibilisation envers des publics ciblés, ainsi que des opérations de lobbying pour que la mondialisation respecte les spécificités…