Chapitre 2 : accumulation du capital, progrès technique et croissance :
Chapitre 2 : Accumulation du capital, progrès technique et croissance :
Problématique : Quels sont les effets de l’investissement et du progrès technique sur la croissance ?
àComment et pourquoi investir ?
L’investissement est « l’augmentation du stock de capital ». Quand une entreprise achète une machine, elle investit, car elle accroît son stock de capital (après l’opérationd’investissement, elle aura une plus grande quantité de moyens de production qu’avant). Les agents économiques disposent donc, à un moment donné, d’un « stock » de capital, stock qui leur permet de produire des biens et des services. Quand ils décident d’augmenter ce stock, c’est-à -dire d’acheter de nouveaux moyens de production, ils investissent. Cet investissement supplémentaire va venir accroître le stockdéjà disponible. Il s’agit donc d’un flux.
On distingue l’investissement matériel= acquisition de capital fixe de l’investissement immatériel : dépenses autres que l’acquisition de capital fixe dont on attend en retour et à terme une amélioration des performances de l’activité productive.
Capital= ensemble des moyens de production. Il est constitué des machines, des bâtiments (destinés à laproduction ou au logement), de la terre, essentiellement. On parle aussi de « capital technique » ou de « capital fixe ». Remarque : la main-d’œuvre, le travail, n’est pas un moyen de production (ce n’est pas une « chose ») mais un facteur de production, ce qui pour les économistes n’est pas du tout la même chose (il y a deux facteursde production : le capital et le travail). Il est constitué des machines, des bâtiments (destinés à la production ou au logement), de la terre, essentiellement. On parle aussi de « capital technique » ou de « capital fixe ».
Capital technique : ensemble des moyens matériel utilisés pour produire des biens et des services.
Capital fixes : ensemble des biens (bâtiments, machines…) qui, àplusieurs reprises, servent à des actes de production, sans connaitre de transformations autres que l’usure.
Capitaux circulants : ensemble des biens détruits ou transformés au cours du cycle productif (matière première, énergies..)
Comment mesure-t-on l’investissement ?
Les entreprises publient elles-mêmes leurs dépenses annuelles d’investissement. Mais au niveau du pays, c’est la Comptabiliténationale qui se charge de mesurer l’effort d’investissement de l’économie nationale. Deux outils sont à connaître :
La FBCF (Formation Brute de Capital Fixe) est l’agrégat qui mesure en France l’investissement, essentiellement matériel. Depuis peu, seules les dépenses de logiciels, en investissement immatériel sont prises en compte. Le taux d’investissement est la part de l’investissement dans leP.I.B. Il se définit par le rapport (FBCF / PIB) x 100.
La FBCF est la valeur des acquisitions, nettes de cessions, par les producteurs résidents, d’actifs fixes utilisés de façon répétée ou continue dans le processus de production pendant au moins un an.
On distingue différentes formes d’investissement :
L’investissement de capacité : il a pour objectif d’augmenter les quantités produitesL’investissement de productivité : il a pour objectif d’augmenter la productivité, c’est-à -dire de produire en économisant du travail et/ou du capital et/ou des matières premières. La nouvelle machine va par exemple permettre de fabriquer plus vite que la machine précédente, il faudra donc moins de travail, et moins de capital, pour fabriquer un produit. On remarque que l’objectif ici n’estpas de produire « plus », mais de produire « mieux », c’est-à -dire de diminuer les coûts de production.
L’investissement de remplacement : il a pour objectif de remplacer une machine usée ou obsolète. Au sens strict, il ne s’agit pas réellement d’un investissement car, dans ce cas, le stock de capital n’augmente pas puisqu’il y a simplement remplacement d’une machine par une autre. Mais comme…