Commentaire bonheur des dames (derniere page)
Ce texte est tiré du roman d’Emile Zola Au Bonheur des Dames, il en constitue la dernière page. Denise employée du magasin d’Octave Mouret s’est rendue compte que son patron l’aimait. Persuadée del’impossibilité de cet amour, elle désire quitter le magasin.
Le soir d’une vente exceptionnelle qui a dépassé le million, Mouret propose à Denise de l’épouser.
Zola utilise les discoursdirect, indirect et indirect libre pour traduire la pensée de ses héros.
Pour Octave, tout se traduit en termes d’argent. Ceci se apparaît dans le texte par une exclamation au style indirect : » Eh quoi !même à ce prix, elle se refusait encore ! « .
La force de l’argent est caractérisée par un vocabulaire hyperbolique ( » royale fortune » ) mais se traduit également de certaines paroles de Mouret (« Je veux… je veux… « ) qui montrent qu’il a le pouvoir.
Cependant il y a un glissement dans le texte, Octave se met à pleurer : un mur s’oppose à l’argent.
Denise est uni à Mouret par un lien desubordination qui se traduit ici par l’appellation « Denise ». C’est un patron paternaliste, car on peut penser qu’il lui avait pris les mains ( » elle avait retiré ses mains « ). Cette puissance ne selit pas dans son langage puisque c’est Denise qui lui donne des ordres ( » taisez-vous « ) et qui utilise un vocabulaire d’opposition ( » elle l’empêcherait « , » c’est impossible « ) et négatif sur sesprojets ( » un malheur pareil « , » une telle sottise « ).
Le jeu sur les discours direct et indirect permet de mettre en valeur ce refus et de faire comprendre la pensée de Denise.
Le discoursargumentatif de Denise est avant tout d’ordre moral. Elle utilise l’argument de ses frères.
Elle a le sens du sacrifice puisqu’elle aime son patron depuis le début.
On remarque un vocabulaire hyperbolique dela douleur ( » elle se débattait comme sous le coup d’une grande douleur « , » vous me torturez « ) accentué par la ponctuation et les répétitions. Elle a donc ici un statut héroïque car elle lutte…