Commentaire « la condition humaine » , il est très rare.

La Condition Humaine (Malraux)
(p 228: il est très rare / p 229: rien d’autre)

« Les philosophies de Ferral et Gisors »
Dans ce texte Ferral rencontre Gisors dans un bar. Ils discutent. Chacunprésente une personnalité très particulière: Gisors est le « sage » du roman, Ferral lui vient de se venger de Valérie et montre son égocentrisme. De l’un à l’autre on passe de l’universel àl’individuel.
Ce dialogue est romanesque. (Malraux dans un journal de cinéma: « le dialogue dans le roman sert d’abort à exposer…ensuite à caratériser les personnages »). Nous sommes dans un film. Dans unbar (à scène), deux hommes sont livrés au regard du public et réagissent différemment.
Gisors est seul, presque isolé dans sa cape, calme. Ferral est plus haut (argneux), il regarde les autres dehaut. Leur présentation détermine leur caractère. Installés devant une petite lumière (symbolique, idem don du cyanure). Pour parfaire le dialogue, les deux hommes doivent être en retrait àterrasse.
METHODIQUE AU FIL DU TEXTE:
I. La vraie question
II. Reponse de Gisors
III. Reponse de Ferral

I. LA VRAIE QUESTION
Quel est le sens de notre condition humaine ? L.1 et 2: au centredu livre, justification du titre. Supporter (souffrance, difficulté d’être Homme) Malraux utilise les points de suspension pour introduire une réflexion. (pour argumenter, utiliser le cour…)II. LA REPONSE DE GISORS
Gisors fait la remarque: les hommes tentent souvent d’effacer leur condition humaine en trouvant de nouveaux centres d’interêt (exemples d’illusions l.10.11.12)
Quatre verbess’imposent: supporter, justifier, intoxiquer, résister.
Première ébauche de réponse. D’après lui il y aurait 3 réponses.
– Se justifier dans la dignité (christiannisme et religion, nation etpolitique, communisme et social) où les hommes existent et se dépassent par rapport à quelquechose.
– L.10.11.12: intoxication. Il offre encore des exemples. Chaque culture a son mode d’intoxication….