La conscience, obstacle ou condition de ma liberté?

Philosophie

la conscience est-elle un obstacle ou une condition de ma liberté?

La conscience est une faculté de l’Homme, qui lui est propre, à avoir connaissance de sa personne et de ses actions, à percevoir et penser le monde qui l’entour, et penser les relations qu’il entretient avec lui. Ici nous nous interrogeons sur le rapport qu’a la conscience avec la liberté, en effet on nouspropose ici de choisir entre deux solutions, tout d’abord que la conscience serait un obstacle a la liberté, ensuite que la conscience serait une condition de la liberté.
Obstacle et condition: ces deux termes sembles opposé, mais il serait peut être judicieux de remettre en question cette opposition. En effet la liberté est souvent considérée comme un état d’absence d’obstacle dans la vie, état où laphilosophie du « je fais ce que je veux » règne. A ce moment l’obstacle est alors compris a la fois comme une obligation mais aussi comme un empêchement, un blocage, une barrière.
Ici nous devrons mettre en relation les notions d’obstacle et de liberté avec ce concept qu’est la conscience, dont nous devrons envisager les différents aspects : la conscience permet à l’Homme de modeler le mondequi l’entour, d’agir sur lui, elle permet à l’homme de se connaître, connaissance de soi, permet de connaître l’angoisse, souci du futur imprévisible, et aussi d’éprouver de l’empathie, de se sentir responsable du monde qui l’entour, ce qui peut aussi être considérer comme obstacle.
Que penser alors de la relation conscience-liberté? La conscience est-elle une condition de la liberté? Peut-onaffirmer qu’un animal, puisqu’il est dépourvu de la conscience que l’homme a de lui-même, qu’il est libre? Mais la conscience pourrait aussi tout à fait être comprise comme la condition d’existence de cette obstacle, en effet l’homme conscient peut contraindre le monde, imposer sa volonté. De manière analogue, la conscience lui permet de connaître des effets tel que la peur, l’angoisse, qui font qu’onpeut aussi considérer la conscience comme un fardeau donc un obstacle. C’est donc cette valse difficile entre les différents concepts en jeu qu’il nous sera donné d’élucider.
Nous étudirons alors dans un premier temps l’efficacité de la conscience, puis le lien entre la conscience de soi et la liberté, et enfin en quoi la conscience et créatrice ou obstacle à la liberté.

la faculté del’Homme a avoir une conscience fonde le rapport Homme-Monde, et fonde aussi l’état de liberté ou d’obstacle a la liberté, en ce qui lui permet de penser ces états. Cette caractéristique de la conscience est une première manière d’aborder le rapport de la conscience avec la liberté et l’obstacle. Garce a la conscience l’homme pense et agit, tout en étant conscient de ces pensées et de ces actions. Laconscience acquière donc un statue de garantie de la liberté dans les actes, du fait qu’elle desautomatise l’Homme de ses automatismes animal, mais aussi un statue d’obstacle, en ce qu’elle rend l’homme responsable de ce qu’il fait.
Rousseau dit « conscience ! Conscience ! Juge infaillible du bien et du mal », la conscience signifie étymologiquement, con => avec et science =>savoir, doncaccompagné de savoir, elle prend également un sens moral, et cette citation de rousseau nous montre qu’elle apparaît comme un sentiment qui permet de distinguer le bien du mal. Ainsi la conscience serait aussi ce sentiment moral inné chez tous les hommes. Il suffirait alors d’écouter sa conscience pour différencier le bien du mal, me vient a l’esprit un exemple particulièrement collant, « juger enson âme et conscience ». Donc si l’Homme est définissable par sa conscience, il l’est aussi par sa moral. Mais pourtant faire concorder la moral avec un sentiment n’est pas complètement judicieux.
Comment dans cette citation, Rousseau peut il soutenir l’infaillibilité de ce sentiment, « juge infaillible », parce qu’un sentiment anime l’empathie envers la souffrance de l’autre. Pourtant de…