Etre sujet

1ère partie : Être sujet

Introduction :
-la conscience : On pense généralement qu’on se connaît mieux que quiconque, en effet je suis conscient de mes pensées. Ë Pourtant la conscience de soi ne serait-elle pas illusoire ?
-La matière et l’esprit : On pense généralement l’esprit est immatériel, en effet l’esprit et les pensées ne sont pas perceptibles par les sens. Ë pourtant qu’est-ce quela matière ? est-ce que la matière se définit comme ce qui est perceptible par les sens ?
-La liberté : On pense généralement que les obstacles sont les seules bornes à notre liberté. Il semble évident que tout le monde souhaite être libre. Ë Pourtant qu’est-ce que la liberté ? N’est-elle pas la réalisation de nos désirs ?

I. Qu’est-ce qu’être sujet ?
A) Qu’est ce que la conscience ?1. Qu’est-ce qu’avoir conscience de quelque chose ?

Avoir conscience de qqch c’est :
-imaginer
-percevoir
-concevoir, juger (la raison intervient)
On définit alors la conscience comme étant l’esprit ou la faculté de penser soit par la sensibilité soit par l’imagination, soit par la raison.
Toute conscience de qqch est en puissance conscience de soi.
Quand je pense à quelque chose jepeux penser à moi en train de penser à quelque chose Ë je peux m’observer en train de penser.

Ethymologie : conscience Ë cum : avec et scio : savoir Ë avec le savoir : je sais que ..

Conscience immédiate : avoir conscience de quelque chose (« je sais qu’il me regarde »)
Conscience réfléchie : la conscience de soi -du sujet « je «- (« je sais que je sais »)

2. La conscience de soi :Cf Médiatations métaphysiques.
1ère méditation : doute
2ème méditation : 1ère certitude : je sais que je pense donc je sais que je suis.

Descartes est passé de la conscience de qqch à la conscience de soi : de la conscience immédiate à la conscience réfléchie.
Même si tous les objets pensés n’exisent pas, il est certain que le sujet pensant existe. La conscience de soi est une intuitionde la raison : je sais que je pense par ma raison c’est une évidence, une connaissance immédiate : une intuition.

B) Qu suis-je ?
1. Une « substance pensante » :

Descartes définit l’âme comme étant une substance pensante.
Une substance : c’est ce qui subsiste par soi même : qui n’a besoin de rien d’autre pour exister et pour être pensé.
L’âme est une « substance pensante » elle n’apas besoin du corps pour être et de la même façon le corps est une substance il n’a pas besoin de l’âme pour être.

Alors qu’on croyait mieux connaître le corps que l’âme avant le doute, on se rend compte après le doute qu’il est plus facile à connaître l’âme plutôt que le corps : je connais l’âme par la conscience de soi.

Âme = esprit Corps = matière
Attribut principal : la pensée (or lapensée n’a pas d’étendue)
Ë objet de la métaphysique Attribut principal : le fait d’occuper une place dans l’espace
Attribut secondaire : le mouvement
Ë objet de la physique mathématique

Je peux concevoir clairement et distinctement l’esprit comme « substance pensante » distincte du corps puisque la pensée n’a pas d’étendue (les pensées ne sont pas dans ma tête (tête ? récipient)) .
J’aiune idée claire et distincte du corps comme substance matérielle qui a une étendue et qui est donc suceptible de mouvement sans rapport avec la pensée.

RQ : Descartes est un rationaliste, il ne se fit qu’a sa raison pour atteindre la vérité : il lui sufit d’avoir une idée claire et distincte de qqch pour affirmer que cette chose existe.

2. Peut-on dire que l’esprit est immatériel ?(critique de la thèse de Descartes) :

-Si âme est corps sont deux substances distinctes, l’une étant immatérielle et l’autre matérielle, comment comprendre qu’elles puissent agir l’une sur l’autre ?
*action de l’esprit sur la matière : je lève les bras Ë Toutes les actions volontaires
*action de la matière sur l’esprit : la douleur, la faim .. Ë tout c qui relève de la sensibilité. (ce que…