Commentaire texte contrat social rousseau
Intro :
La force est un acte de puissance mais elle n’obéit pas a un véritable devoir ni a celle d’un droit. Si l’on considère que le droit implique l’idée d’une règle, alors l’obéissance à la force ne doit se faire que si c’est un devoir. Le texte que de Rousseau extrait Du contrat social aborde l’idée que celui a l’origine du droit est le plus fort. Comment expliquerl’affirmation de Rousseau « force ne fait pas droit », alors comment Rousseau nous explique t-il que la force ne peut pas exercer un pouvoir légitime sauf à s’inventer une autre légitimité ? On analysera donc le texte en suivant chacun de ses moments. On verra dans un premier temps comment Rousseau nous explique la raison du droit du plus fort. Pour dominer on doit transformer la force en droit, et laforce en elle-même n’est qu’ « une puissance physique ». Dans un second temps, on examinera le fait que « Céder à la force » n’est pas forcement un acte de volonté mais qu’elle passe plus pour une « nécessité » Rousseau nous explique ici comment il justifie le fait qu’il « ne s’agit que de faire en sorte qu’on soit le plus fort ». On se demandera toutefois, dans un troisième temps de notreanalyse, que Rousseau conclut en disant qu’on est pas obligé de se soumettre à la force puisqu’elle n’est pas légitime.
I ère partie :
Rousseau exprime dans un premier temps que personne ne peut être au dessus d’un autre sinon d’être plus fort et par conséquent dépasser la force de l’autre. En effet l’explication au fait que l’homme obéit simplement au plus fort, découle du fait que ceprincipe est établi inconsciemment dans les meurs. Si l’on est plus faible que quelqu’un qui domine par sa force alors pour le dépasser et faire valoir son droit, on se doit de devenir plus fort. Donc « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre » met en évidence que le droit du plus fort pourrait paraitre légitime et par conséquent de tromper ou encore d’abuser les autresforces. Par ailleurs en lui-même le mot « force » évoque une « puissance physique » et ne peut donc pas prendre pour sens un droit ou l’obéissance a un devoir. En effet la force n’est pas un droit moral mais tous simplement un acte de puissance dominante. Dans ce cas là selon Rousseau il parait difficile de rendre tout à fait crédible le droit du plus fort, ce qui pourtant semble être déjà établien temps que principe.
Dans un second temps, si l’on considère que laisser agir la force est un « acte de prudence » quel est donc son sens de devoir ? En effet cet acte qui consiste à obéir à une puissance plus importante en elle-même, que nous, peut être considéré comme inexplicable. Le fait est que si « le plus fort a toujours raison » alors la force peut être dépassée à toutmoment par désobéissance légitime. Obéir à la justice ou aux lois est un devoir tandis que céder à la force c’est de la prudence. Si la force est à l’origine du droit on ne peut pas dire que la force soit au fondement du droit. Rousseau exprime le fait qu’une force physique ne peut être prise pour un droit. Le droit du plus fort deviendrait donc incohérent puisque l’accomplissement du devoir relèvede la liberté alors que l’effet de la force relève de la nécessité. Le droit est une force morale et en aucun cas, radicalement parlante, ne peut être associé à la force dite « physique ». D’une puissance physique il parait alors impossible de déduire un droit moral.
Toutefois, fonder le droit sur la force revient à produire un raisonnement qui se retrouve alors dans un cercle vicieux.En effet, Rousseau décrit son hypothèse sur la force et le droit, qu’il rejette évidemment mais dont il examine les implications. Dans l’hypothèse de l’existence d’un droit du plus fort, puisque la force fait le droit, la cause est la force et l’effet le droit. Assimilé à la force, le droit change. Il évolue celons des rapports de force puisqu’il est toujours a celui qui dépasse le plus fort….