Comparaison dubet polanyi gauchet durkheim

Séminaire : Penser le Social
Séminaire : Penser le Social

Faculté universitaire Saint-Louis
N.Marquis
1er Bac Science Politique
Année 2010-2011

Faculté universitaire Saint-Louis
N.Marquis
1er Bac Science Politique
Année 2010-2011

Elias Salek, Obed Turabuwera, Karim Piron
Analyse comparative de différents auteurs

Elias Salek, Obed Turabuwera, Karim Piron
Analysecomparative de différents auteurs

Introduction
Le travail que nous réaliserons au cours de ces pages est divisé en deux parties distinctes. La première partie a pour but de synthétiser au mieux un texte nouveau, non vus en cours, afin de pouvoir dégager la cohérence de la pensée de l’auteur (François Dubet).

Ensuite, dans une deuxième partie, nous allons mettre en comparaison la pensée de F.Dubet et celle de différents auteurs vus au cours tels que Marcel Gauchet, Emile Durkheim et Karl Polanyi. Notre travail consiste donc en une analyse comparée, de plusieurs auteurs, articulée autour d’une question à laquelle nous allons régulièrement faire référence et qui se traduit par l’évolution des relations entre individus et les institutions sociales chargées de les socialiser : famille,école, politiques sociales, etc…
* Question-Fil rouge : Quels sont les processus de socialisation des individus et leurs relations avec les institutions ?
Pour terminer, nous conclurons en reprenant les idées principales amenées dans le travail. Nous ajouterons un avis, une note plus personnelle au sujet de ce que nous avons vu tout au long du séminaire de PLS afin d’apporter notre réflexion ausujet des auteurs et de leurs conceptions de la société. Le but de ce travail est d’avoir une vue d’ensemble des différentes manières de voir la société enseignées par les grands penseurs de sciences sociales vus au cours.

1ère partie : synthèse du nouveau texte

La réflexion théorique de François Dubet s’organise sur des enquêtes de terrain auprès des instituteurs, des professeurs, desinfirmières, des médiateurs, des formateurs… Fidèle à sa méthode, il a constitué des groupes de travail où chacun explique sa vision des choses, ses difficultés et les confronte à d’autres analyses. Dès l’introduction, Dubet donne un cadre strict à son analyse. En effet, l’institution est ici entendue comme les institutions ayant rapport avec le travail sur autrui. Le travail sur autrui est lui-mêmedéfini de façon très restrictive puisqu’il s’agit de « l’ensemble des activités professionnelles participant à la socialisation des individus. Selon, lui, ce type d’activité s’est fortement développé avec la modernité. Il s’appuie principalement sur trois domaines : l’éducation, la santé et le travail social.
Comme hypothèse centrale, il pose l’existence d’un « programme institutionnel » qui définitun type de relation à autrui.
Le programme institutionnel est donc un schéma simple. Au départ, des valeurs perçues comme universelles forment les individus, ces individus ayant intégrés à la fois ces valeurs font fonctionner les institutions. L’individu devient sujet, à la fois conforme et capable de critique. Ce programme implique une certaine cohérence de la société. De par l’aspect universeldes valeurs, l’institution est liée à l’Etat et a pour objet principal le « travail sur autrui ».Il s’agit d’une conception générale de la socialisation qui présente des caractéristiques stables :
* Le travail sur autrui est une médiation entre des valeurs universelles et des individus particuliers.
Le travail de socialisation est une vocation.
La socialisation vise à inculquer des normesqui rendent l’individu conforme aux autres tout en lui permettant d’être autonome et libre.
Ce programme institutionnel est, selon François Dubet, en voie de décomposition. Il n’est plus aujourd’hui à la base du travail sur autrui. Or, plus on s’éloigne de ce programme, moins le travail sur autrui se présente comme l’accomplissement d’un rôle, mais plus comme une expérience.
François Dubet ne…