Democrite » le monde est une scène, la vie est une représentation. »
Démocrite d’Abdère était un philosophe grec souvent classé parmi les Présocratiques du point de vue philosophique, bien qu’il soit un peu plus jeune que Socrate, et qu’il soit mort quelques trente années après Socrate. Il est considéré comme un philosophe matérialiste en raison de sa conviction en un Univers constitué d’atomes et de vide . Démocrite à dit » Le monde est une scène, la vie est unereprésentation. » Face à cette citation nous remarquons qu’elle traite du genre théâtrale qui désigne à la fois un type de littérature et permet de classer les spectacles en fonction de leur style ou de leur appartenance à un mouvement artistique car sur la scène de spectacle joue indirectement une histoire ce rapportant à la vie quotidienne en tant que spectateur on le ressent, dans cette citationDémocrite fait référence à une Mimesis qui est un terme grec signifiant imitation, dont le sens a évolué au cours des siècles.
Dans un premier temps nous allons traiter du théâtre : Mimesis puis ensuite de la tragi-comédie pour finir du théâtre du monde .
dans quelle mesure cette réflexion parait-elle s’approcher d’une définition du genre théâtral ?
Le théâtre est à la fois l’art de lareprésentation d’un drame, un genre littéraire particulier, et le bâtiment dans lequel se déroulent les spectacles de théâtre et dans toutes ses expressions permet de voir à la loupe et cependant avec distance la dimension humaine dans ce qu’elle a de dérisoire, grotesque et inéluctable. Le théâtre est un reflet et un miroir de la vie, c’est un genre littéraire et artistique menant à une mise enabime des différents genres . la métaphore du théâtre sert à désigner une autre réalité: vie politique, vie humaine, etc bref une mise en abyme de la vie quotidienne : c’est le théâtre du monde, les acteurs nous représentent et ils jouent notre propre vie qui est considéré comme la pièce théâtrale elle informe le spectateur et lui dénonce ses tords . Une très belle image à la fin d’un film de F.Truffaut : Fahrenheit 451 – nous montrait un homme seul, se parlant à lui-même et avançant tel un sourd, dans une brume, inconscient de ce qui l’entoure, le monde c’est un peu ça ce qui nous amène donc à un notion de Mimesis, ce concept est discuté par Platon dans la République mais surtout par Aristote dans la Poétique. Aristote distingue deux types de mimesis : la simple imitation de la natureet la stylisation de celle-ci. Aristote propose également trois façons d’imiter : comme les choses sont, comme on les dit et comme elles devraient être. Il ne s’agit pas de reproduire l’apparence du réel mais d’en exprimer la réalité cachée. Plus tard, il désigne au contraire l’imitation du réel, ainsi pour Démocrite l’imitation de la nature par la technique (le tissage qui imite celui del’araignée).
Le genre littéraire est avant tout, une convention qui donne un cadre, une forme précise. C’est un premier échange implicite entre l’artiste et le spectateur ensuite la plus grande joie pour l’acteur c’est non seulement d’arriver à vivre la vie d’un autre être, à prouver ce dont il est capable mais aussi de ce découvrir lui-même et de ce de ce faire découvrir par les autres . Dans cedomaine on établit « un système », une leçon fondamentale pour les comédiens ces idées constructives sont basées non sur l’imitation extérieure du personnage mais sur la « vérité psychologique » de l’âme humaine puis La comédie se propose de « corriger les vices des hommes en les divertissant », dit Molière. Cet auteur célèbre français, tout en faisant rire les spectateurs par des passages comiquestirés de la farce, un genre qu’il a longtemps joué, tournait en ridicule les travers humains. Il le dit lui-même : « On veut bien être méchant, mais on ne veut pas être ridicule » La tragédie tente, elle aussi, de corriger les vices des hommes, ou plutôt leurs passions, de deux manières : d’abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se…