Discours sur la nutrition

Qui parle ? Un lycéen qui ne s’exprime pas en son nom propre mais au nom des collégiens et lycéens.
– A qui ? A des adultes, d’autres lycéens, des personnes détentrices d’un pouvoir…
– Où ? Quand ? Discours lors d’une assemblée générale au lycée, devant les représentants
– De quoi ? Discours pour convaincre (ou persuader) de mettre en place des cours sur l’éducation a laconsommation et a l’hygiène alimentaire.

Introduction
Bonjour…
Obésité, boulimie et anorexie sont des mots pour des maux… Petite plaisanterie pour un sérieux problème de santé publique.
Pour apporter des réponses aux problèmes de comportements alimentaires des jeunes, aux allergies, aux intoxications, de l’ignorance à la connaissance, il y a la place pour un programme d’éducation à la consommation età l’hygiène alimentaire.

Faisons un constat : Si dans l’enfance l’alimentation est un vrai défi pour une bonne croissance, l’adolescence, elle, est la période fondamentale pour l’apprentissage de l’autonomie de l’hygiène alimentaire.
A quels problèmes de santé sommes-nous confrontés ? A celui de l’obésité, (description), de la boulimie (description) comme à celui de l’anorexie (description).En lien à ces souffrances, il faut aussi aborder le sommeil et l’activité physique.
Ces problèmes sont non seulement un problème individuel de santé pour la jeunesse, ils sont aussi un coût pour la santé publique, pour la médecine comme pour la sécurité sociale.

Quelles réponses pouvons nous proposer ?

La première réponse est celle de la loi, de la législation :
Il existe des règlessanitaires pour les Industries alimentaires et les entreprises de distribution concernant les additifs, les dates de péremption, etc, des règles pour contrôler la liberté de fabriquer des produits uniquement pour les vendre, en fait, des règles pour protéger notre santé.
Il y a aussi une législation mettant en place des avertissements sur toutes les publicités alimentaires.
Par exemple, l’interdictionde la libre installation des distributeurs de sucreries dans les établissements scolaires est une réponse par la loi.

La seconde réponse est celle de l’information :
Les débats télévisés et radiophoniques existent : les campagnes d’informations thématiques autour de l’hygiène alimentaire y ont leur place, et aujourd’hui, elles se construisent à l’image des campagnes contre l’alcool ou letabac. Il a longtemps été difficile de s’attaquer aux fabricants d’alcool et de tabac, cela a été possible dès que les problèmes de santé publique ont tiré la sonnette d’alarme.
Aujourd’hui, les statistiques de santé publique nous alertent sur les problèmes de consommation et d’hygiène alimentaire.
Mais aujourd’hui également, face à l’information, il y a la publicité ! Est-elle l‘alliée del’éducation ou une arme contre celle-ci ?

Enfin la troisième réponse est celle de l’éducation.
Et c’est là que nous devons tous être convaincus que la « connaissance » est le véritable remède à l’ignorance.
L’éducation est reconnue par les organisations de l’ONU comme une arme pour lutter contre les problèmes de développement, nous le savons. Ici, citation droit à l’éducation
L’éducation à l’hygiènealimentaire est donc un instrument de lutte contre les dérèglements alimentaires.
Une bonne partie des réponses était autrefois apportée par les mères, dans l’éducation qu’elles donnaient à leurs enfants. Maintenant, les développements de la société de consommation et la progression du travail des femmes, font régresser les connaissances en matière d’alimentation. Les familles ont tendance à acheterde plus en plus souvent des plats préparés et faire la cuisine est une culture en recul ! Cela touche l’équilibre alimentaire.
Réfléchissons ! Faire les courses, est-ce connaître ses vrais besoins pour maîtriser sa santé ou est-ce remplir le frigo et satisfaire ses pulsions de plaisir ?
En résumé, la connaissance se perd…

On dit qu’il faut lutter contre la « malbouffe » ; cependant…