Douter de tout
INTRODUCTION
I-LA POSSIBILITE A LA FOIS MORALE ET RATIONNELLE DE DOUTER DE TOUT.
A-SOCRATE ET LES VERTUS DU DOUTE (DEFINI COMME ATTITUDE CRITIQUE).
B- LAPOSSIBILITE RATIONNELLE DU DOUTE RADICAL IMPLIQUE QU’AUCUNE CONNAISSANCE HUMAINE N’EST FONDEE (CERTAINE).
1) Les connaissances immédiates/perceptives
2) Maispeut-on pour autant douter de toutes les autres connaissances humaines, telles que celles qui me sont transmises par des livres, donc, par la société à laquellej’appartiens? Ne passent-elles pas pour les plus assurées?
CONCLUSION I :
II- DESCARTES ET LES LIMITES DU DOUTE
A-Le doute hyperbolique cartésien.
1)Ne faut-il pas,pour parvenir à douter de tout, même de ce qui est le plus évident (comme les mathématiques et l’existence d’un monde extérieur) recourir à des artifices sans cesseplus monstrueux que les autres?
2) De plus, Descartes, quand il emploie le doute méthodique, échoue lui-même, sans le savoir vraiment, à douter de tout.
3) etfinalement, on sait que Descartes en arrive à quelque chose de certain : le cogito. Le doute s’arrête bien quelque part…
B- La morale par provision (Discours de laméthode, III) : rapports doute-vie quotidienne.
III- LES LIMITES MORALES ET POLITIQUES DU DOUTE
A- LE DOUTE ET LE CRIME DE LESE-MAJESTE.
B-KANT : LE DOUTE COMMENECESSAIRE AU PROGRES DE L’HUMANITE.
1) Dans un petit essai intitulé Qu’est-ce que les lumières? (1784), Kant répond pour ainsi dire définitivement à cette graveobjection.
2) Mais cette liberté est-elle si totale? N’y a-t-il pas de nouveau des limites dans ce droit absolu de douter même des choses « publiques »?
CONCLUSION