E-tourisme 2010

E-tourisme en 2010 : Les grandes tendances et 9 prédictions pour 12 mois

Raison du choix de l’article
Depuis l’apparition de l’e-tourisme en 1998, les agences de voyage traditionnelles sont confrontées à une concurrence accrue sur Internet. En effet, cette influence technologique semble aujourd’hui devancer les agences ordinaires moins préparées aux nouvelles pratiques du Web. Et pourtant,Internet modifie aujourd’hui fortement le marché du tourisme et ce dernier reste la principale source d’information pour préparer son voyage. A ce jour, j’ai pu apprendre comment fonctionne les agences de voyage traditionnelles mais il m’a paru important de connaître leur principal concurrent et ainsi peut-être apporter des solutions en connaissant les enjeux du e-tourisme. Les métiers du tourismeont fortement évolués et la croissance des pratiques touristiques sur le Web n’est pas à exclure dans cette constatation. Le métier d’agent de voyages est pourtant centenaire. Mais jusqu’à aujourd’hui il ne s’est jamais vraiment inquiéter de son avenir. Bien que le tourisme semble devenir le secteur d’activité le plus représenté sur Internet, les agences de voyage traditionnelles ont su continuerd’offrir une réelle valeur ajoutée à l’aide d’un service irréprochable. Cependant, je me demande si cette méthode permettra de contrer pendant longtemps les nouvelles tendances de l’e-tourisme ?
Lien observé avec la matière enseignée en cours
Afin d’indiquer le lien avec la matière vue en cours, il m’a paru important d’énumérer les grandes tendances du e-tourisme et de les comparer avec ce quej’ai pu apprendre.
* Les sites de ventes de voyages ne sont plus de simples sites de distribution : Comme nous avons pu le voir en cours, les tours opérateurs tels que Kuoni et Hotelplan ont ouvert un combat qui se joue au niveau des prix. En effet, ils vivent une réelle pression quant à la demande des consommateurs pour une baisse des prix, et ceci est aussi dû à la concurrence d’Internet quipropose de plus en plus des prestations low-cost. Cependant, pour les tours opérateurs, ce combat ne semble plus être d’actualité car pour les grosses agences en lignes, le prix ne peut rester le seul critère de sélection dans le choix d’une prestation touristique. Ces dernières doivent désormais se préoccuper de proposer d’autres services pour se différencier. Les tours opérateurs doivent doncprendre en compte ce critère pour ne pas risquer de fermer des agences, comme le prédit Hotelplan (une agence sur dix).

En cours, nous avons également abordé le canal distribution d’un voyage. Comme nous montre l’image ci-dessous, le schéma de distribution s’articulait autour des GDS. Cependant, depuis 2002, les compagnies aériennes ont supprimé les commissions qu’elles versaient aux agences.L’arrivée du billet électronique, l’émergence des sites low-cost mais aussi la forte concurrence entre fournisseurs les a obligés à diminuer leurs coûts de distribution et de faire pression sur les marges. De plus, avec l’arrivée d’Internet, la confusion des rôles s’est installée entre les acteurs de l’industrie du tourisme. Les tour-opérateurs sont également devenus des distributeurs et ne secontentent plus de vendre leurs propres produits. A l’inverse, les distributeurs deviennent à leur tour des organisateurs de voyage.

* Le voyage est appréhendé dans toute sa durée : Comme constaté en cours, le tourisme fait partie du secteur tertiaire des services. Il est donc influencé par de nombreux facteurs tels que la périssabilité. En effet, une fois le service consommé, ce dernier sera fini,on ne pourra pas vivre la même chose une deuxième fois. C’est pourquoi, le voyage doit être appréhendé dans toute sa durée : cela se vit sur place, c’est un souvenir que l’on conserve et que l’on entretien parfois à son retour. Ces étapes du voyage sont cependant peu ou mal couvertes par les opérateurs. Et pourtant, certains ont compris cette opportunité en développant des sites à…