Etude d’economie

FÉVRIER 2010

Synthèses

ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES

Étude économique de la Chine, 2010
Quels sont les principaux défis de l’économie après la crise ? Comment la politique monétaire doit-elle évoluer ? Quelles sont les réformes nécessaires pour les marchés financiers et des produits ? Comment renforcer la protection sociale ? Comment le marché du travaila-t-il évolué ? Le système des retraites peut-il être amélioré ? Comment améliorer le système de santé ? Pour plus d’informations Références Où nous contacter ?
Cette Synthèse présente les évaluations et les recommandations de l’Étude économique de la Chine 2010. Le Comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement, composé des 30 pays membres de l’Organisation et de laCommission européenne, a tenu un séminaire spécial pour discuter cette étude, avec la participation du gouvernement chinois. Une version préliminaire de cette étude a été préparée par le Département Économique de l’OCDE. Elle a été révisée sur la base des délibérations de ce séminaire, et est publiée sous la responsabilité du Secrétaire Général.

Résumé
Depuis la première Étude économique de laChine, réalisée par l’OCDE en 2005, ce pays a continué de connaître une expansion rapide. L’activité résiste aussi remarquablement bien à la crise mondiale, grâce notamment à une action macroéconomique prompte et vigoureuse. Il est prévu que l’expansion économique se poursuive à moyen terme et que la Chine voit sa part dans l’économie mondiale augmenter encore. Malgré le recul récent de l’excédentde la balance des opérations courantes, certains déséquilibres demeurent, notamment un taux national d’épargne trop élevé, mais les réformes en cours devraient les atténuer au fil du temps. Les réformes structurelles se sont poursuivies sur un large front ces dernières années, l’accent étant mis de plus en plus sur la nécessité d’assurer la cohésion sociale. Malgré tout, des efforts sont en coursou devront encore être consentis dans plusieurs domaines pour préserver l’amélioration des niveaux de vie à plus long terme. Renforcement du cadre de la politique monétaire. Le cadre de la politique monétaire de la Chine a peu à peu été davantage fondé sur les mécanismes du marché, la croissance monétaire étant le principal objectif intermédiaire. À terme, ce cadre devra accorder moins de placeaux contrôles quantitatifs de la liquidité et plus aux variations des taux d’intérêt. Permettre une plus grande flexibilité du taux de change et accorder un poids plus grand à un objectif d’inflation faciliterait l’ajustement de la politique monétaire en fonction des conditions macroéconomiques intérieures. Poursuivre l’ouverture des marchés de capitaux. Les institutions financières chinoises sontaujourd’hui généralement plus fortes et mieux réglementées qu’il y a quelques années et le secteur financier s’ouvre petit à petit. Cependant, d’autres réformes sont nécessaires, y compris la hausse des plafonds d’investissement étranger dans ce secteur, l’expansion du marché des obligations de société, la création d’un système formel d’assurance des dépôts pour les banques commerciales et lerenforcement de la capacité de surveillance. De plus, il faut rester vigilant si l’on veut éviter une accumulation de prêts risquant d’être sousperformants.

© OCDE 2010

Synthèses

ÉTUDE ÉCONOMIQUE DE LA CHINE, 2010

Diminuer les obstacles sur les marchés de produits. La concurrence est aujourd’hui robuste dans nombre de secteurs, mais les obstacles sur les marchés de produits restentglobalement élevés, ce qui pourrait freiner la croissance à plus long terme. La concurrence et les gains de productivité peuvent être favorisés par un assouplissement des liens traditionnels entre les entreprises d’État et les autorités centrales, la réduction des charges administratives, la possibilité d’une plus grande implication du secteur privé dans les secteurs de réseau et la diminution des…