Etude marché red bull

Les 10 entreprises transnationales les plus grandes de la planète
Publié 3 janvier 2009 Economie Laissez un commentaire

Ceux qui veulent manger le monde – Les 10 entreprises transnationales les plus grandes de la planète contrôlent : 67 % du marché des graines ; 89 % du marché mondial d’agrochimiques ; 26 % des ventes globales au consommateur ; 55 % du marché pharmaceutique, 63 % de lapharmacienne vétérinaire et 66 % de l’industrie biotechnologique.
Dans beaucoup de cas, les mêmes entreprises se répètent dans différents secteurs, ou elles ont des accords mutuels qui leur permettent un contrôle dans leur secteur et dans les chaînes de secteurs associés. C’est toujours le supermarché WalMart, la plus grande entreprise du monde, étant la 26 ème parmi les 100 plus grandes économies dela planète, beaucoup plus grande que le PIB de pays entiers comme le Danemark, le Portugal, le Venezuela ou Singapour.
La disparité de revenus individuels dans le monde a également crû. La richesse accumulée des 1 125 individus les plus riches du monde est de 44 000 milliards de dollars. Ce chiffre est plus grand que les revenus cumulés de la moitié de la population adulte de la planète. 50administrateurs de fonds financiers (hedge funds et equity funds), les grands spéculateurs qui ont provoqué la « crise », ont gagné en 2007 une moyenne de 588 millions de dollars, 19 mille fois plus que le travailleur étasunien moyen et 50 mille fois plus qu’un travailleur latino-américain moyen. Le directeur exécutif de la financière Lehman Brothers, maintenant en banqueroute, a empoché 17 milledollars par heure en 2007 (données de l’Institute for Policy Studies).
Une absurde minorité d’entreprises et quelques multimillionnaires qui possèdent leurs actions contrôlent d’énormes pourcentages des industries et des marchés fondamentaux pour la vie, comme l’alimentation et la santé.
Cela leur permet une puissante ingérence sur les politiques nationales et internationales, accomodant à leurconvenance les régulations et les modèles de production et de consommation qui s’appliquent dans les pays, qui sont à leur tour causes des plus grandes catastrophes alimentaires, environnementales et de santé.
L’un des exemples les plus tragiques de cette ingérence est la privatisation et la conversion du système agroalimentaire, quelques décennies auparavant décentralisé et basé majoritairementsur des graines en accès libre, en eau, terre, soleil et travail humain, pour le convertir en une machine industrielle pétrolisée, qui exige de grands investissements, des machines chères, des quantités dévastatrices d’agrochimiques (mieux appelés agrotoxiques) et des graines patentées contrôlées par certaines entreprises. Bien que de plus grandes quantités de quelques grains ont été produites, celan’a pas résolu la faim dans le monde comme ils le promettaient, mais au contraire elle a augmenté. Le bilan en terme d’érosion des sols et de biodiversité agricole et d’élevage, avec la pollution chimico-toxique des eaux, n’a pas de précédent dans l’histoire de l’humanité. Le tout accompagné, comme si c’était peu de chose, d’une crise croissante au niveau de la santé humaine et animale (qui estaussi un négoce pour les mêmes entreprises).
Le paradigme le plus significatif de cette « involution verte », sont les transgéniques, des graines patentées dépendantes des chimistes des entreprises, promues comme panacée pour résoudre les actuels problèmes de la faim que le propre modèle a créés. Mais l’usage d’engrais industriels, au lieu de l’équilibre de nutriments naturels des modèlesd’agriculture antérieurs, provoque aussi une addiction et une dépendance et est aux mains d’un oligopole fermé transnational. Comme le pétrole, il est basé sur l’usage de produits finis et non renouvelables : selon des données de PotashCorp, la première entreprise globale d’engrais, les réserves de phosphore, un ingrédient fondamental des engrais, diminuent à un rythme accéléré. Globalement, la…