Etude sur les marchés du champagne dans le monde
Dossier 3: Prospection sur les marchés étrangers
Première partie: Recherche d’un distributeur en Grande Bretagne
1. Le marché de la Grande Bretagne
a) Présentation générale
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La Grande-Bretagne (en anglais Great Britain) est une île bordant la côte nord-ouest de l’Europe continentale. Elle représente la majorité du territoire du Royaume-Uni. En son acceptionpolitique, ce toponyme désigne l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Écosse ainsi que la plupart des territoires insulaires contigus à l’exclusion de l’Île de Man et des Îles Anglo-Normandes. Située à la jonction de l’Atlantique et de la mer du Nord, elle est séparée de l’Irlande par la mer d’Irlande et du continent par la Manche.
D’une superficie de 229 850 km², l’île est la plus grande de l’archipel desîles Britanniques et il y a une population de 58 000 000 hab.
b) Economie
Les derniers trimestres de 2009 ont affiché des taux de croissance bien inférieurs aux attentes de la Banque d’Angleterre et du Trésor, faisant du Royaume-Uni l’une des dernières économies du G7 à sortir de la récession. Pourtant, la situation devrait s’améliorer sensiblement en 2010. Les enquêtes de conjonctureprévoient une croissance continue tout au long du premier trimestre. La confiance des ménages est susceptible d’augmenter au fur et à mesure que l’amélioration du marché de l’emploi et du retournement temporaire des prix des logements (+10 % par rapport au plus bas d’avril 2009) génère des effets de richesse positifs. La dépréciation de la livre de l’année dernière, combinée à une demande mondiale plusforte, va soutenir la croissance lors du premier semestre. Cependant, plus tard dans l’année, cet effet pourrait être effacé par la récente reprise du taux de change par rapport à l’euro. En outre, selon la Banque d’Angleterre, la stimulation significative provenant de l’assouplissement de la politique monétaire devrait continuer à soutenir la reprise pour la majeure partie de l’année 2010. Enconséquence, la demande intérieure devrait rebondir. Si l’impact de l’augmentation de la TVA (+2,5 points) risque d’atténuer légèrement la reprise au T1, la consommation des ménages devrait passer au-dessus des 1 % annualisés à partir du T2, augmentant d’environ 0,9 % sur l’ensemble de l’année. L’investissement des entreprises va croître tout au long de 2010 sur une base trimestrielle, mais sera encoreen légère contraction en glissement annuel, du fait des effets de base défavorables. L’investissement résidentiel devrait enregistrer une croissance annuelle, du fait du retournement des prix des logements. Dans l’ensemble, avec un investissement total encore légèrement négatif et l’amélioration du cycle de stocks, la demande interne devrait croître d’un peu plus de 1 % en 2010. Pourtant, desrisques majeurs de dégradation sont encore présents : les prêteurs sont toujours très réticents, et les conditions de crédit sont peu susceptibles de s’améliorer dans les mois à venir. Cela pourrait avoir un impact crucial sur les entreprises qui manquent de fonds de roulement et celles qui tentent de développer leur activité. De plus, le désendettement continu du secteur privé aura sans aucun douteun effet négatif sur les dépenses, même s’il est difficile d’estimer combien de temps ce processus va durer. Le nouveau gouvernement sera obligé de réduire les dépenses publiques afin d’inscrire le déficit budgétaire sur une trajectoire descendante. Néanmoins, le rythme de l’ajustement est encore imprécis, et la rapidité à laquelle le prochain gouvernement décidera de réduire les dépenses devraitavoir un impact non négligeable sur la croissance au cours des prochains mois.
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c) Les échanges extérieurs
Marché de proximité, le marché britannique est stratégique pour les PME françaises. Ce sont plus de 15 000 d’entre elles qui y exportent leurs produits ou services. (Source : UKTI 2009).
En 2008, ce marché représentait près de 10% de l’ensemble des exportations françaises et le…