Faire ce qu’on veut, est-ce faire ce qui plait ?
Tout ce que je veux ne peut que me plaire. Car, j’agis alors conformément à ma nature. Comment un homme pourrait-il vouloir ce qui lui déplaît. Même le masochiste désire ce qui lui plait àsavoir la douleur et le déplaisir. MAIS, pour être moral ne faut-il pas faire parfois ce qui nous déplaît ? Seule la conscience morale peut me dicter ce que je veux. La volonté bonne (Kant)doit être disjointe du plaisir et de la jouissance.
plaît
Où donc chercherai-je le bien et le mal ? Au dedans de moi, dans ce qui est à moi.» Ne dis jamais des choses extérieuresqu’elles sont bonnes ou mauvaises, utiles ou nuisibles, ni quoi que ce soit en ce genre. » (ÉPICTÈTE – Entretiens) Introduction La plupart des hommes se heurtent aux difficultés de l’existence, ensont troublés, et souvent abattus. Ils sont remplis de soucis, d’inquiétudes, de craintes vis-à-vis de leur avenir. ÉPICTÈTE avec les stoïciens dans un temps où il en était déjà ainsiprêchait une sagesse destinée à porter remède à cette attitude humaine. L’idée principale de ce texte est le résumé même de la morale stoïcienne : savoir supporter sans trouble ce qui ne dépend pasde nous – et assumer sagement ce qui dépend de nous. Articulation de cette pensée: Le premier des deux paragraphes présente le principe même qui vient d’être énoncé. Mais il insiste surl’assurance dans la vie que donne l’attitude stoïcienne. Le second montre de façon plus précise l’activité que l’homme doit déployer pour avoir cette attitude stoïcienne : indifférencevis-à-vis de.
faire
* I) Faire ce que l’on veut est faire ce qui plaît.
a) Nul n’est méchant volontairement.
b) Vouloir, c’est être libre.
c) Toute volonté est volonté morale.
*II) Faire ce que l’on veut n’est pas faire ce qui plaît.
a) Plaire n’est pas le but de la volonté.
b) La vertu n’a pas à plaire.
c) Faire ce que je veux peut être faire ce qui déplaît.