Flexicurité : définitions et comparaisons d’auteurs

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Hanssens Joffrey
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Gestion et administration du secteur non marchand
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1ère année

Articles choisis :
MEILLAND C., « Danemark. Flexibilité sans précarité », Chronique internationale de l’IRES, n°97, 2005/11, 48-59.http://www.ires-fr.org/IMG/File/C97-4dan.pdf

TUCHSZIRER C., «Le modèle danois de “flexicurité”. L’improbable “copier-coller ” », Informations sociales, 2007/6, N°142, 132-141.
http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=INSO&ID_NUMPUBLIE=INSO_142&ID_ARTICLE=INSO_142_0132

Comparaison des conférences :

MIKOLAJCZAK Eric « Le secteur de l’insertion socioprofessionnelle en Région wallonne : Enjeux liés à la miseen œuvre des politiques actives de l’emploi »

CONTER Bernard « La flexicurité en Belgique »

Séminaire de « Question d’actualité dans le secteur non marchand »
Partie 1a.

Résumé de :

DANEMARK
Flexibilité sans précarité ?
Christèle MEILLAND

L
e Danemark fait partie des pays européens au le plus haut taux d’emploi, au plus faible taux de chômage et bénéficiant du taux desentiment de sécurité des salariés des plus satisfaisant. Le « miracle » de la ‘flexicurité’, néologisme issu de la compression de flexibilité et sécurité, fait écho au niveau européen.
Ce modèle combinant réforme du marché du travail, flexibilité, sécurité, main d’œuvre qualifiée et coopération tripartite est basé sur un consensus social et politique issu d’un processus historique denégociations entre parlement et partenaires sociaux.
Son fonctionnement implique une mobilité importante des travailleurs, une requalification de ceux-ci et offre la flexibilité requise par le système libéral où licenciement et engagement se veulent peu contraignants.
La contrepartie allouée aux travailleurs contre cette demande de flexibilité croissante et son effet de parcours professionnel discontinué,est l’assurance d’un taux d’indemnisation du chômage élevé, c’est la sécurité dans le revenu.
Le modèle de ‘flexicurité’ implique un programme ambitieux d’éducation, de mobilisation et de formation des travailleurs dans lequel l’Etat danois investit un budget conséquent. Cette activation impose cependant droits et devoirs d’éducation et de recherches d’emploi par le travailleur.
La‘flexicurité’ peut être définie métaphoriquement comme un triangle (Madsen, 2005) dont l’angle premier serait l’aspect de la flexibilité du travail, le second, le haut niveau de sécurité social et le dernier, la politique active de l’emploi. Toute personne d’âge à être active doit recevoir une allocation de chômage (sous certaines conditions) et être intégrée dans un programme d’emploi actif.
L’analyse entermes de genre et d’âge dénote toutefois que les travailleurs âgés et les non-qualifiés sont davantage laissés pour compte, cependant, cette quote-part de la population est mieux intégrée au milieu du travail au Danemark que dans le reste de l’Europe.
Le genre féminin quant à lui continue à siéger majoritairement dans les temps partiels de travail, mais la proportion masculine semble augmenter dansce domaine. La barre des 37 heures semaine semble être davantage dépassée dans l’étude des tendances, ce, tout genre confondu.
La mobilité n’est pas uniquement fait des non-qualifiés, mais il est sûr que les qualifiés ont plus le choix de leur mobilité.
Cette mobilité, si elle est aussi due à la spécificité industrielle du pays, génère une mobilité géographique faible et n’est pas ressentiepar les travailleurs comme négative.
En termes de précarité (ce que les Danois appellent exclusion), le taux avoisine les 8% mais encore une fois, il est le plus faible d’Europe.
Cette politique de ‘flexicurité’ semble un tout cohérent reposant sur l’accord des acteurs et où les discontinuités dans le parcours professionnel ne sont pas synonymes de précarité.

Résumé de :

Le…