Freud, le malaise dans la culture
Freud, Le malaise dans la culture
* PROBLEMATIQUE :
1. De quels moyens dispose la culture pour conduire les hommes à leur bonheur ?
2. Comment amener du coup les individus à adhérer aux idéaux de leur culture ?
3. Quels sont les barrages institutionnels, psychologiques que la culture doit ériger pour protéger les hommes de la pulsion de mort ?
* Certes, il faut un répit maisil ne doit jamais être définitif, mais sans cesse renouvelé. Le seul problème que pose la culture est le pouvoir.
* Thèse : ce qui oppose les individus, ce sont moins les sociales qu’un penchant inné à l’agression. S’il est impossible d’éradiquer ces penchants, le véritable héros de la culture est l’homme politique.
* CHAPITRE I : L’origine de la religion
* La religion n’est pas cequ’il y a de mieux dans la culture puisqu’elle est la transcription de la névrose, elle n’est pas un remède aux frustrations.
* La religion serait due à la conservation d’un état infantile dans lequel le moi contient tout : le « narcissisme illimité ».
* R. ROLAND, L’avenir d’une illusion : la religion est une illusion, mais la source de la religiosité est le « sentiment océanique », danslequel le sujet se sent comme immergé dans la totalité du monde.
« Par mon corps l’univers m’englouti. Par mon esprit, je le comprend » Pascal
* Pour Freud, la religion ne vient pas de ce sentiment mais loin de conserver le souvenir enfoui du narcissisme illimité, commémore la « dépendance infantile »
* « Notre sentiment actuel du moi n’est ainsique le reste rabougri d’un sentiment qui embrassait bien davantage, et même qui embrasserait tout. ». cf. les ruines de Rome.
* Finalement, Freud déclare qu’il est « prêt à reconnaître qu’il y a chez de nombreux hommes un sentiment « océanique » », qu’il avait d’abord considéré avec une ironique condescendance.
* CHAPITRE II : Les remèdes aux frustrations
* Les 3 sources principalesde notre malheur sont : notre corps qui « ne peut pas éviter les signaux d’alarme que sont la douleur et la peur ».
le monde extérieur
les relations avec les autres humains
* 3 remèdespossibles aux frustrations : – faire diversion pour l’atténuer (cf. Candide : « il faut cultiver son jardin… »)
– on peut toujours trouver des satisfactions de substitution
– on peut toujours l’atténuer avec des sédatifs…
* La religion a fait sontemps comme un remède à la frustration humaine.
* Principe de plaisir ? principe de réalité
* Il existe donc des stratégies pour aider les humains à « modérer leurs exigences de bonheur » : s’isoler du monde et des autres : vivre en ermite.
dominer la nature par la technique
recourir à l’ataraxie
favoriserla domination des pulsions par la pensée, la maîtrise de soi des sages antiques.
recourir aux drogues
la SUBLIMATION : exploitation des capacités de notre appareil psychique pour déplacer la libido vers des objets non sexuels et souvent valorisés par la société. La sublimation semble à première vue le destin que la culture réserve auxpulsions, mais la sublimation n’est pas l’explication fondamentale de la manière culturelle de traiter les pulsions (cf. chap III)
l’amour sexué. Cette relation amoureuse ne peut pas nous mettre hors d’atteinte du monde puisque la perte de l’être aimé est le comble du malheur.
« voir dans la réalité son seul ennemi »
* La religion ne…