Gérard le roux
I / La provocation des artistes dans la ville
A_ La provocation comme message pour plaider la bonne cause auprès des citoyens
Gérard le Roux– 2009 – La banane jaune
Gérard Le Roux, dont la galerie d’art se trouve en face de la mairie, promène sa banane sur le port. La sculpture seravendue au profit de l’association AIDES.
« Il y a un malentendu ! Mes bananes ne sont pas des b… ». Gérard Le Roux, dont la galerie d’art estinstallée sur la place de la mairie, n’en démord pas. Sa sculpture ne représente pas un pénis, « mais un symbole pour ceux qui sont conscients des risquesdu sexe aveugle ».
L’histoire commence en octobre dernier lorsque l’artiste décide de mettre sa notoriété au service d’une cause. Il choisit lecombat contre le Sida mené par AIDES. Et réalise dans la foulée deux superbes bananes – l’une rose et l’autre jaune – de 2 mètres de haut en résine debakélite… Bananes dont les extrémités ressemblent à un sexe en érection.
Provocation ? Gérard Le Roux préfère évoquer une prise de conscience etun engagement fort.
Ces oeuvres seront en effet vendues aux enchères le 28 novembre à Paris aux côtés d’autres provenant de grands artistes lorsd’un dîner de gala parrainé par le couturier Azzedine Alaïa et placé sous la présidence de Carla Bruni-Sarkozy. Le bénéfice de la soirée ira à AIDES.D’autres « petites bananes numérotées » seront ensuite vendues à New York chez Christie’s… Toujours au profit de la lutte contre le Sida.