COMMENT PASSER UN BON SEJOURS A MARRAKECH

Un flot incessant de visiteurs, des restos pour touristes, des échoppes regorgeant de pacotille ; une périphérie en pleine mutation avec la construction de dizaines d’hôtels ; la création d’une ville nouvelle sur la route de Safi, à 7 km de là… Autant d’aspects qui tendraient à faire de Marrakech une ville défigurée par le tourisme… si l’on s’entenait au premier regard.
Mais, routards, ouvrez les yeux, car nombreux, encore, sont les charmes que dévoile cette cité fascinante !
La grande place Jemaa-el-Fna et son agitation (de jour comme de nuit !) vaut à elle seule le déplacement. Mais ce sont surtout les souks colorés et bruyants de Marrakech que l’on vient arpenter, sans doute les plus riches, les plus divers, les plus fascinants quel’on connaisse. Mille petits métiers s’y côtoient dans une atmosphère étonnante. Et le tourisme, souvent décrié, a grandement favorisé la redécouverte d’un artisanat aujourd’hui florissant.
Marrakech, c’est aussi un ensemble architectural fascinant, de plus en plus sauvegardé dans la médina, avec ses superbes mosquées, ses anciens caravansérails et ses palais remarquables qui offrent au voyageur lagriserie d’un envoûtement inoubliable.
Marrakech, ville impériale, apparaît bientôt comme un joyau serti dans l’écrin naturel que forme tout autour les montagnes du Haut Atlas.

Activités Marrakech : Fêtes et manifestations

– Festival international de la magie : fin mars. Réparti sur 3 lieux : la place Jemaa-el-Fna, le Théâtre royal et le palais des Congrès. Des dizaines de magiciens,acrobates, jongleurs, illusionnistes, chorégraphes venus des quatre coins du monde.
– Festival national des arts populaires de Marrakech : entre juin et août, pas forcément tous les ans. Il permet de mesurer la richesse et l’importance du folklore marocain, que ce soit par les danses, les chants ou les costumes. Une vingtaine de troupes différentes se produisent soit dans le palais El-Badi, qui peutaccueillir plus de 2 000 spectateurs, soit à la Ménara.
– Festival international du film : en décembre. Grand rendez-vous cinématographique au Maghreb. De plus en plus de stars et de paillettes.
Hammams :
Il en existe plusieurs sortes.
– Le hammam ancien et rustique, qui attire une clientèle essentiellement marocaine, pas cher du tout mais à l’infrastructure parfois vétuste et à la tenueapproximative.
– Le hammam de luxe, cher et au cadre fastueux, proposant toutes sortes de soins. Ceux-là s’adressent bien sûr plutôt aux étrangers ou aux riches Marocains.
– Enfin, il y a les hammams qui se situent à mi-chemin entre ces 2 catégories : agréables, propres et bien équipés, sans pour autant trop ponctionner le portefeuille.
Shopping :
Aux deux zones d’achats traditionnelles de la villeque sont les souks de la médina et les commerces de Guéliz (la ville nouvelle), on peut en ajouter une troisième : la zone industrielle de Sidi Ghanem, sur la route de Safi à quelques kilomètres du centre (bus numéro 15 au départ de la place Jemaa-el-fna). C’est ue véritable centre d’activités dédié à la jeune création.

Visites et flâneries
La place Jemmaa-el-Fna
C’est aujourd’hui l’endroit leplus vivant de toute la ville ! Tout tourne autour d’elle : premier centre d’intérêt touristique, proche des souks, point de repère essentiel d’où partent les promenades qu’on effectue dans la ville.
La place Jemaa-el-Fna, devenue piétonne, est un immense théâtre de plein air. Dans la journée, seuls quelques vendeurs de jus d’orange et de fruits secs sont à leur poste et il ne s’y passe pasgrand-chose. Il faut s’y rendre à partir de 17 h en hiver et 18 h en été, car c’est là que la fête commence. On peut commencer la soirée en prenant un verre sur l’une des terrasses en regardant les marchands s’installer, avant de plonger dans cette animation chaleureuse et toujours amicale.
On trouve là des diseuses de bonne aventure, des montreurs de serpents, des petits groupes de musique, des…