Incipit de Germinal (Français – 1re générale)
Chap. 1 : de « Dans la plaine rase » à « l’homme reconnut la fosse »

Germinal est le 13e ouvrage de l’oeuvre des Rougon-Macquart. L’extrait ici étudiédécrit l’arrivée d’un personnage non identifiable à la fosse.

I. Un incipit pathétique

Paysage désolé, paysage morne (pas de vie) et plat (pas d’arbres)
– lieu de marais et de terres nues
-plaine rase
– champs de betterave
– Insistance sur le froid
– Vent d’est sec et cinglant : on note des termes connotant le vent (larges rafales) et le froid (glacées)
Métaphore filée de la mer : laplaine est comparée à la mer.
Omniprésence du vent avec la comparaison aux embruns.
Aspect lugubre accentué par le fait qu’il fait nuit à Champ lexical de l’obscuritéb.

Personnage désolé
Ladescription du personnage est pathétique.
Le personnage a froid, serre son paquet contre lui et glisse ses mains gelées dans ses poches.
Le personnage est pauvre, ce qui est montré justement par le froid :s’il a froid c’est à cause des habits peu épais qu’il porte. Pauvreté aussi car il n’a pas de sac, ses effets son rassemblés dans un mouchoir. Le personnage est perdu : sans gîte, ni travail, il doitd’autre part sûrement avoir faimè le personnage est seul : écrasé par l’immensité qui l’entoure (« seul dans cette immensité »). D’une part par celle de la plaine, et d’autre part, par celle de lamine.

II. Une marche symboliqueprogressive

On note un effet de zoom : le regard se rapproche progressivement du personnage.
Paragraphe 1 : on voit un homme de loin écrasé par l’immensité du paysagedans lequel il évolue (focalisation externe)
Paragraphe 2 : on se rapproche, on voit qu’il a froid, on a une description plus précise de son habillement. (focalisation externe)
Paragraphe 3 : onpasse en focalisation interne, et on voit que l’homme distingue la fosse

a. effet de rétrécissement
On note en effet une substitution de la grande route à un petit chemin (celui de la fosse) et…