John williams (musique de film)
Fils d’un percussionniste professionnel, pour CBS Radio et dans le Raymond Scott Quintet, il découvre très tôt la musique et dès quinze ans mène déjà son propre groupe de jazz et s’essaie àl’arrangement ; déterminé à faire carrière, il crée à 19 ans sa première œuvre, une sonate pour piano.
Il rejoint l’UCLA et le Los Angeles City College ; il étudie l’orchestration avec Robert van Eps, de laMGM, et auprès de Mario Castelnuovo-Tedesco, et profite de trois ans à l’US Air Force pour diriger. Il suit ensuite l’enseignement de Rosina Lhevinne, à la Juilliard School, afin de perfectionner sestalents de pianiste. Il vit alors de ses cachets de pianiste de jazz, mais elle l’encourage à se consacrer à l’écriture. Il retourne dès lors à Los Angeles.
À Hollywood, il commence comme pianistede studio, et il accompagne des séries TV – comme Peter Gunn (1958) – ou des films, comme South Pacific (1958), Some Like It Hot (1959), The Apartment (1960) et To Kill a Mockingbird (1962) ; Il selie d’amitié avec Bernard Herrmann, le compositeur d’Hitchcock. À 24 ans, il intègre l’équipe d’arrangeurs de la Columbia, puis de la Twentieth Century Fox où il travaille pour Alfred Newman et LionelNewman, Dimitri Tiomkin, Franz Waxman, et d’autres compositeurs de l’Âge d’Or. Parallèlement, il travaille avec Vic Damone, Doris Day, et Mahalia Jackson, et rencontre Barbara Ruick, actrice etchanteuse qu’il épouse.
Les débuts du compositeur [modifier]
Son travail d’arrangeur lui ouvre les portes de l’écriture, et il commence à composer pour la télévision : Checkmate (1960), Alcoa Premiere(1961), Gilligan’s Island (1964), Lost in Space (1965), Land of the Giants (1968), et surtout Heidi (1968) et Jane Eyre (1970), qui lui vaudront d’être récompensé aux Emmy Awards.
Il passe aucinéma, avec Daddy-O (1959) et Because they’re Young (1960), ce qui le confine pour un temps aux comédies. Mais grâce à William Wyler et son How to Steal a Million (1966), il s’ouvre les portes de projets…