La burqua en france
La burqa en France
Article 1 :
La mission parlementaire pour l’interdiction de la burqa dans les lieux ouverts au public
Une femme en voile intégral à Leers dans le nord de la France le 6 janvier 2010.
Son rapport est attendu le 26 janvier, mais André Gerin, le président de la commission en livre les principaux axes au Figaro.
La mission parlementaire sur le voile intégral, quirendra son rapport le 26 janvier, demandera dans une proposition de résolution que le port de la burqa soit » prohibé sur le territoire de la République », affirme son président.
« L’interdiction du voile intégral sera absolue » dans les lieux ouverts au public, précise André Gerin, député communiste du Rhône, dans un entretien accordé au Figaro.
Il souligne que l’idée d’une loi fait consensus au seinde la mission parlementaire, mais demande qu’elle soit élaborée de façon pluraliste afin d’aboutir à un « point de vue partagé par toutes les sensibilités de l’Assemblée nationale ».
« Cette résolution va être très importante, car ce sera une une prise de position nationale, de toutes les forces politiques », a assuré le président de la mission parlementaire. « Il y aura une vingtaine de préconisationsqui vont concerner aussi bien l’hôpital que l’éducation nationale, l’accueil et les services publics ».
« Nous ne voulons pas d’une loi de circonstance, mais d’une loi de portée générale qui touche à la libération des femmes », a encore dit le député-maire PCF de Vénissieux. « Mais cette loi, il va falloir prendre le temps de la faire, avec toutes les forces politiques. On va faire dans ladentelle. »
Copé critiqué, le PS coulé
Le mot d’ordre est donc de prendre son temps. C’est pourquoi André Gerin déplore la « précipitation » de Jean-François Copé, le président du groupe UMP qui a court-circuité la mission en annonçant dès décembre le dépôt d’une proposition de loi sur l’interdiction de la burqa.
Interrogé sur l’opposition de Marie-George Buffet, la secrétaire nationale du PCF qui craintune stigmatisation de l’islam, André Gerin dénonce « l’angélisme » du Parti communiste et « la complaisance d’une partie de la gauche ».
« Se couvrir le visage, ce n’est pas un vêtement, c’est un linceul, ce qui signifie la négation de l’identité, de la personnalité », fait valoir le député maire de Vénissieux.
Article 2 :
« Il n’y a pas de place pour la burqa » en France
A l’occasion de sonpassage à La Chapelle-en-Vercors, le chef de l’Etat a recadré le débat sur l’identité nationale.
« La France est un pays où il n’y a pas de place pour la burqa, où il n’y a pas de place pour l’asservissement de la femme, sous aucun prétexte, dans aucune condition et dans aucune circonstance », a assuré Nicolas Sarkozy, jeudi à La-Chapelle-en-Vercors, dans un discours qui devait, à l’origine, êtreconsacré à l’agriculture. Il a en fait porté, comme l’avait annoncé Europe 1, sur le débat ouvert par son ministre Eric Besson autour de l’identité nationale .
« La France est un pays où il n’y a pas de place pour la confusion du spirituel et du temporel, la France est un pays de tolérance et de respect, mais elle demande aussi qu’on la respecte », a poursuivi le chef de l’Etat. Sur ce thème duvoile intégral, une mission parlementaire, présidée par André Gerin (PCF) et dont le rapporteur est Eric Raoult (UMP), a été mise en place par l’Assemblée nationale début juillet.
La France est un pays où l’on ne demande à personne d’oublier son histoire et sa culture, mais elle demande à ceux qui veulent lier leur sort au sien de prendre aussi son histoire et sa culture en partage », a marteléNicolas Sarkozy avant d’ajouter : « La France ne se pense pas comme un juxtaposition de communautés ou d’individus ». « La France n’est pas seulement une communauté d’intérêts », selon lui. « Devenir français, c’est adhérer à une forme de civilisation, à des valeurs, à des moeurs ».
Enchaînant les exemples , il a estimé qu’on ne pouvait pas « vouloir bénéficier de la Sécurité sociale sans jamais se…