La conscience

« Je pense donc je suis » : Descartes Discours sur la méthode: on ne peut essayer d’en douter sans vérifier cette hypothèse, car au moment où je pense que je ne suis pas, alors je suis, car je pense.« Je suis, j’existe » : Descartes Méditation
Problème de l’âme et du corps : en effet le corps est une source d’erreur, selon Descartes les sens doivent être « révoqués en doute » (exemple de latour).
L’âme est une conscience immédiate, alors que le corps est sujet aux perceptions
Selon Descartes, il y a deux types de pensées : les pensées réfléchies (permettent le souvenir) et les penséesnon réfléchies (dont on garde une trace corporelle)
La conscience est, selon Descartes, une « chose pensante », et non matérielle

Selon Leibniz, il y a en nous des « petites perceptions », despensées indistinguables, et donc impossibles à percevoir. Leibniz conçoit la conscience comme continue depuis la plus petite perception jusqu’aux aperceptions qui donnent lieu à une réflexion. Il y adonc des degrés de conscience.

Parce qu’il est conscient, l’Homme est « projet » dit Sartre, et non objet : l’Homme peut donc changer, s’il le désire.

Husserl s’oppose à la définition de Descartesde la conscience comme une chose pensante, car selon lui : « Tout état de conscience en général est en lui-même conscience de quelque chose » (Méditations cartésiennes). On ne peut pas mette le mondeentre parenthèse, la conscience étant immergée dans ce monde.

Freud s’oppose aussi fondamentalement à Descartes quant à la transparence du sujet à lui-même
Freud ne cesse de le répéter : lepsychisme ne se réduit pas à la conscience. La vie psychique la plus importante est inconsciente, faite de désirs refoulés qui ne s’exprime que « par la bande » dans nos actes manqués, nos lapsus, nosrêves.
Il est donc impossible de ramener toutes nos représentations à l’unité d’un « je pense » et le cogito cartésien serait une erreur philosophique
Il y a des intermittences de la conscience :
-le…