La douleur et la réactivité physiologique
Groupe :03
LA DOULEUR ET LA RÉACTIVITÉ PHYSIOLOGIQUE
Vanessa FORTIN
Meghann LUSSIER
11 mars 2010 Mathieu Gattuso
Introduction :
Ce laboratoire étudie la réactivité physiologique face à la douleur. Le but de ce laboratoire est de voir s’il y a une relation entre la douleur et la réactivité physiologique. C’est-à-dire s’il y a une corrélation entre le temps d’expositionà la douleur et la perception de la douleur, la pression systolique, le rythme cardiaque (RC) et le score descriptif de la douleur par le McGill Pain Questionnaire form.
Contexte théorique :
La douleur est un phénomène complexe qui comporte plusieurs dimensions différentes. La douleur est exprimée à l’aide de plusieurs mots différents qui donnent un sens différent au mot ‘’douleur’’. Un jeunehomme nommé Ronald Melzack a étudié la douleur à l’université. Il a été invité par M. William K. Linvingston à aller rencontrer des patients qui souffraient de douleur avec un anesthésiste appelé M. Frédérick P. Haugen. Lorsqu’il rencontrait les gens, il prenait en note tous les mots que ces gens utilisaient pour décrire la douleur qu’ils ressentaient. Il s’est rendu compte que plus la douleurétait élevée, plus il y avait de mot pour la décrire. Après, il s’est ramassé avec une banque de mots et puis il a fait le McGill Pain Questionnaire avec ces mots. Il a divisé les mots en trois groupes : sensoriel, affectif et évaluatif. Le McGill Pain Questionnaire (MPQ) contient 78 mots pouvant caractériser le seuil de douleur ressenti. Plusieurs personnes ont essayé de contredire le questionnaire,mais il a subit le coup et il existe encore. De plus, il a fait une version plus courte qui s’intitule le short-form McGill Pain Questionnaire (SF-MPQ). C’est celui-ci que nous avons utilisé pour notre laboratoire. Ce questionnaire a été créé en choisissant les descripteurs les plus utilisés et en ajoutant une échelle de douleur qui va de peu à moyen à fort. La corrélation entre le SF-MPQ et leMPQ est très forte. La douleur est une expérience subjective qui est produite par des réseaux neuraux répandus, parallèles dans le cerveau sur la base des apports multiples de systèmes sensoriels aussi bien que des secteurs cérébraux qui sont à la base de l’expérience passée, l’attention, l’évaluation et la signification. La douleur est produite par la production de ces réseaux neuraux, nonseulement par l’apport sensoriel dans eux.
Tel que mentionné dans le guide de lecture à la page 57, les messages de douleurs qui viennent de différentes parties du corps passent par la moelle épinière et se rendent au thalamus. Les messages venant de la figure suivent un chemin différent par contre. Dans le thalamus, les neurones du noyau ventro-postéro latéral reçoivent les informations douloureuseset ceux du noyau ventro-postéro-médian, celles venant de la figure. Ensuite, il passe du thalamus vers un réseau cortical ou sous-cortical et puis le cortex cingulaire est activé.
La pression artérielle et la fréquence cardiaque sont des facteurs qui font partie du résultat que nous obtiendrons pour ce qui est des réponses physiologiques. La pression artérielle équivaut à la force qu’exerce lesang contre les parois de nos artères. Cette force est nécessaire à la circulation sanguine qui nous apporte de l’oxygène et des éléments nutritifs. La pression artérielle est mesurée à l’aide de deux valeurs : la pression systolique et la pression diastolique. La pression systolique est la mesure la plus élevée de la pression artérielle. Elle est mesurée lorsque le cœur se contracte. La pressiondiastolique, elle, au contraire, elle est la mesure la lus basse de la pression artérielle et elle est mesurée lorsque le cœur se relâche et se remplit de sang. Plus les pressions diastolique et systolique sont élevées, plus elles sont dommageables. La fréquence cardiaque, elle, est synonyme de rythme cardiaque. Le rythme cardiaque est le mécanisme électrophysiologique à la base de la…