La guerre civile espagnole
La jeune fille se leva.
La jeune fille se leva, laissant le jeune homme qui l’avait si gentiment accueilli à ses rêves. Elle quitta son appartement quasiment sur la pointe des pieds pour ne pasréveiller le beau garçon, qui dormait tranquillement. Une fois dans l’ascenseur, elle leva ses yeux verts et contempla son reflet dans le miroir fraichement astiqué par une bonne pouvant venir departout et d’ailleurs le matin même. Déçu par l’image d’une fille fatiguée, elle se remaquilla consciencieusement. Elle décida contrairement à son habitude de commencer par ses pulpeuses lèvres, et elle yappliqua tranquillement son rouge à lèvre de fin de soirée, aux fruits rouges, dont l’odeur, et c’est bien connu, cache aisément celle des autres. Quasiment contre son grès une sorte de frénésies’empara d’elle, et elle redessina sur son visage des traits exquis de manière quasi automatique, chose qui lui arrivait de plus en plus souvent, trop souvent à son goût. Elle savait qu’elle n’avait plus lamotivation pour repasser chez elle et malgré la fatigue, elle savait aussi pertinemment qu’elle n’avait pas le droit à l’écart.
Peut être qu’elle le ferait attendre pour le plaisir, le plaisir de sesentir désirée au plus haut point, mais… ce n’était pas à son habitude.
Elle lissa sa robe amoureusement, admirant la légèreté de celle ci une dernière fois dans la glace de l’ascenseur, qui luisemblait de plus en plus minable pour une femme de goût comme elle, puis elle s’élança sous la pluie battante à la recherche d’un taxi.
Ce n’est que lorsqu’elle réussit à en alpaguer un, qu’elle serendit compte de la douzaine de messages apparaissant sur son portable. Elle élimina rapidement ceux sans intérêt provenant surement de quelques puceaux en rut ou en quête de quelques aventures tordueset répondit la même chose qu’à son habitude aux autres. Le taxi s’arrêta et elle sortit.
Puis après avoir été plus que protégée, par un superbe parapluie arborant le sigle « Independant Woman »…