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La peine de mort en France

La peine de mort en France existait depuis le Moyen Âge et a été abolie en 1981, faisant de la France le dernier pays de la Communauté européenne qui appliquait la peinede mort à l’abolir. La dernière personne à avoir été exécutée en France est Hamida Djandoubi, en 1977.Les fous, les femmes enceintes et les enfants de moins de 16 ans ne pouvaient être exécutés.Les différentes manières de tuer
La décapitation à l’épée (ou la hache) était réservée aux noble
La pendaison pour les meurtriers
Le bûcher pour les hérétiques, les sodomites et les incendiairesLe démembrement du pénis pour tous les violeurs
La roue pour les brigands et pour les meurtriers condamnés avec circonstances aggravantes, les membres du condamné sont brisés puis il est achevé parstrangulation (la durée avant l’étranglement est déterminée selon la gravité du crime : après quelques coups pour un vol à main armée, après plusieurs heures pour un assassinat (affaire Jean Calas).Pour les crimes les moins graves, on étranglait l’homme avant de le fracasser
L’huile bouillante : pour les faux monnayeurs
L’écartèlement : pour les parricides, dans la pratique, il n’est utilisé quepour les régicides.
Adoption de la guillotine
L’assemblée nationale constituante, promulgue une loi le 6 octobre 1791 refusant d’abolir la peine de mort. C’est également avec cette loi qu’estuniformisée la méthode d’exécution. L’usage de la guillotine est alors généralisé pour toute mise à mort de civils. Seuls les militaires sont fusillés par peloton d’exécution pour les crimes commis dansl’exercice de leurs fonctions (comme la désertion, la mutinerie…). Le 26 octobre 1795 la Convention nationale abolit la peine capitale, mais seulement à dater du jour de la publication de la paixgénérale. Avec l’arrivée de Napoléon Bonaparte, la peine de mort, qui n’a en fait pas été abolie, est rétablie le 12 février 1810, dans le Code pénal impérial français, qui prévoit 39 cas d’application…