La poesie au 19 eme siecle, l’exemple d’apollinaire – zone

Zone – Apollinaire.
( v.115 -> Tu as fait de douloureux et joyeux voyages
-> Soleil cou coupé )

Apollinaire abborde le théme de l’errance a travers les Juifs, le poète s ‘asimille a ces juifs errants venant de l’est ( Comme sa mere ).
– theme de Paris, de jour comme de nuit.
– theme du mal aimé ( souffrance d’amour ) entrainant chez lui une grande mysoginie.

Comment le premier poémedu receuil annonce t il les themes recurents de l’ensembles d’ Alcools ?

I. Le Mal-aimé
A) le regard desanchanté sur le passé
B) la souffrance amoureuse
C) du desespor amoureux au malaise existentiel.

II. L’Errance
A) l’errance dans l’espace et le temps
B) les pauvres émigrants
C) errance poètique et modernité.

Zone a eté ecrit en 1912 au moment ou AP acheve son receuil.Cependant le poete decide de le placer au debut. Nous nous proposons d’analyser en quoi zone, poeme d ouverture annonce des themes recurents du receuil en particulier dans son final ou le poete evoque son passé de desanchantement, la figure du mal aimé et le theme de l’errance qui sont en effet omnipresent dans le final du poeme comme dans lensemble du receuil.
Nous développerons les deux axessuivants, le mal aimé ainsi que l’errance. Nous allons aborder le theme du mal aime e, travaillant le regard desanchanté qui pose le poete sur son passé, sur la facons dont il decrit sa souffrance amoureuse et enfin sur la mutation du desespoir en malaise existentiel.

I A) Alors que dans le reste du poeme AP evoque des lieux ou il a vecu en Europe ( v.95 « tu es ds le jardin d’une auberge aux environsde Prague », v.106-107-108-109, Marseille, Coblence, Rome, Amsterdam), ds cette fin de poeme il va faire un retour sur lui-même qui se manifeste par un jeu des pronoms. La plupart du temps cest un « tu » qui le designe ( v.115, « tu as fait de douleureux et de joyeux voyages », v.121 « tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants » … ). Le poete se designe tour a tour par des« je » ou des « tu » comme si la reflexion sur soi exigeait un dedoublement a la manière d’un monologue tragique ( monologue d’Hermione dans Andromaque, Moliere ). Aux ves 115, 117, 119, 121, il utilise le passé composé, le temps de l’accompli / action revolue : « tu as fait, tu as souffert, .. ». Par la, il tire le bilan d’une vie passée. Le regard que porte le poete sur son passe est un regard desouffrance « tu as souffert de l’ampour a vingt et a trente ans » ou encire celui du remord ( v.119 : « tu n’oses plus regarder tes mains et a tous moments je voudrais sangloter ». ) , dans ces deux vers, il emploi le « je », il avoue son echec, ce jeu des pronoms exprime un profond desarroi.

I B) Souffrance exprimée de manière implicite, en 1912, Marie laurencier le quitte. Mais pourtant iln’evoque pas Marie elle-meme dans aucun poeme du receuil. Le mal d’amour evoque ds cette fin de poeme est plutôt un mal general -> aux pronoms « je » et « tu » qui vont etre utilisés tout au long de cet extrait, on va voir apparaitre « elle » au vers 134 « elles restent assises exangues au fond des boutiques ». AP utilise « elles » pour designer les femmes que le poete entrevoit la nuit. Elle sont sourcede souffrance du vers 137 au vers 139. Il devient singulier a partir du vers 140, on le retrouve au vers 147. Elles sont la representation de la femme selon AP. Il voit la femme dans une vision negative « plus laides » « mains durs et gercées » « couture de son ventre » « pauvre fille au rire horrible » « Ferdine la fausse ». La femme ne suscite chez ce mal aimé que des sentiments dégradants; lapitié v.142, l’humiliation, v .143.

I C) Le desespoir du mal aimé se double d’un malaise existentiel dans les six derniers vers. Ce malaise existentiel a pour origine un monde moderne ou il n’existe pas de spiritualité religieuse. Le religieux ds ces six derniers vers apparait a travers ces « fétiches d’oceanie ou de guinée », il les considere comme des « christ aviateurs », il y ajoute…