La puissance d’oblivion

Les études ont montré qu’une part non négligeable de l’inefficacité occasionnelle du préservatif provient souvent d’une mauvaise éducation quant à son usage. Le principal problème resteessentiellement celui d’une mauvaise pose du préservatif et d’une mauvaise connaissance du dispositif.
Exemples :
problèmes mécaniques d’usage (déchirures, fissures même microscopiques laissant passer lessécrétions) ;
utilisation de préservatifs ayant dépassé leur date de péremption ;
utilisation de corps gras rendant le matériel poreux et augmentant le risque de rupture, car le latex est fragilisé ;manque de lubrifiant, surtout dans les rapports anaux, mais également lors de rapports vaginaux.
Voici d’autres exemples d’une mauvaise utilisation du préservatif et leur conséquence lors des rapportsgénitaux ou anaux (plus risqués concernant la transmission du VIH) :
trop large, un préservatif ne tient pas en place ;
trop petit ou trop fin (pour les rapports anaux, surtout), un préservatif sefissure, voire craquèle ;
des bulles d’air entre la verge et le préservatif mal déroulé provoquent des craquements ;
le non-respect de la poche de réserve peut aussi être à l’origine d’éclatements locauxet minuscules mais dangereux ;
l’utilisation de deux préservatifs en même temps peut entraîner des déchirures.
Au-delà de ces situations, un certain nombre d’études donnent une idée de l’efficacitédu préservatif quand il est correctement employé. Il convient alors de distinguer suivant l’effet principal mesuré : contraception ou protection contre les maladies sexuellement transmissibles, etnotamment le SIDA.
Efficacité dans le contrôle des naissances[modifier]
L’efficacité du préservatif en tant que contraceptif est bien connue. Son indice de Pearl (qui donne le nombre de grossessesparmi 100 femmes utilisant régulièrement ce procédé de contraception durant une année) va de 2 à 15 % pour le préservatif masculin et de 5 à 25 % pour le préservatif féminin.
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