Le fascisme

PARTIE I – CONTEXTE HISTORIQUE

1. Introduction

Benito Mussolini et les fascistes étaient de virulents nationalistes partisans de l’usage systématique de la violence. Les chemises noires s’en prenaient à tous ceux qui leur résistaient comme les libéraux et les catholiques. Mais leur cible principale était les socialistes qui menaçaient de déclencher une révolution comme en Russie. En octobre1922, les fascistes conquièrent les provinces du nord de l’Italie puis marche sur Rome par millier pour exiger le pouvoir par la force des armes.
Mussolini fut le 1er dictateur fasciste du monde. Sa glorification de la violence inspira Adolf Hitler qui l’imita. Mussolini voulait restaurer l’Empire Romain, Hitler rêvait de conquêtes encore plus démesurées. A eux deux ils déclenchèrent une guerremondiale qui fit cinquante-cinq millions de victimes. Et pourtant, dans les années 20, les dirigeants de nombreux pays firent l’éloge de Mussolini et du fascisme, véritable rempart contre le communisme. Pour Churchill, il était le génie romain dont le combat triomphant contre le communisme avait rendu service au monde entier. Ajouter une phrase introductive à ce qui suit.

2. Mussolini et lefascisme

2.1. Naissance du fascisme

Le fascisme a germé sur les champs de bataille de la 1ère guerre mondiale durant laquelle l’Italie s’était battue au côté de la Grande-Bretagne, de la France et de la Russie contre l’Allemagne et l’Autriche. Mais après deux années de guerre atroce, l’armée italienne avait été débordée lors de la bataille de Caporetto en 1917. Cette débâcle mit fin à laparticipation de l’Italie au conflit. Cette crise militaire se transforme en crise politique pour le gouvernement mais aussi pour les principaux partis politiques car elle soulève la question de savoir si l’Italie risque l’implosion ou la révolution en cas de défaite. Mais un homme va rallier l’opinion à la défense du pays, Benito Mussolini – un journaliste de 36 ans.

2.2. Avènement de MussoliniA l’origine, Mussolini était un socialiste révolutionnaire et un pacifiste fervent. Il rejette la faute du désastre de Caporetto sur ses anciens amis du Parti Socialiste qui par leur campagne pacifiste ont sapé le moral des troupes. Il passe du socialisme au nationalisme. Pour lui, désormais, la seule chose dont l’Italie a besoin est une forte discipline intérieure pour lutter contre les attaquesdes Autrichiens et surtout contre ses ennemis à l’intérieur du pays.
Pour rassembler les troupes après Caporetto, le gouvernement promet des terres aux paysans et du travail aux autres. Cette mesure regonfle le moral de l’armée et avec l’aide des alliés, l’Italie est finalement victorieuse en 1918. Mais l’euphorie de la victoire est de courte durée. Contrairement à ce qu’elle escomptait,l’Italie n’obtient aucun empire en Afrique mais seulement quelques territoires le long de ses frontières. Le pays est en proie à la colère et au désespoir. La peur du communisme rôde partout. Le désarroi est grand chez beaucoup de familles de la classe moyenne qui accordent leur confiance à Mussolini qui reste opposé à l’Eglise et à la monarchie.
Le 23 mars 1919, Mussolini et deux cents personnes pour laplupart des anciens soldats déçus se rassemblent à Milan pour fondé un nouveau mouvement nationaliste : « Fasci italiani di Combattimento ». Les faisceaux, emblème des …. Romains sont synonyme de la force dans l’unité mais l’ajout du mot combat montre bien l’aspect agressif du mouvement.

2.3. Mussolini au pouvoir

Dès son arrivée au pouvoir, l’objectif principal de Mussolini est de restaurerla gloire de l’Empire Romain. Il a les yeux tournés vers le passé. Il veut y revenir. Et pour ce faire, il décide de s’inspirer des empereurs Romains. Une fois au pourvoir, il entreprend de bâtir le premier Etat totalitaire du monde. Il sait que pour créer l’Italien nouveau il doit commencer par modeler les plus jeunes. En 1925, il décrète que le gouvernement exige que l’école s’inspire des…