Le gout

Le goût

Introduction :

Ce qui ouvre l’occident à la modernité c’est l’émergence de la figure du sujet. Dans les champs de l’art c’est l’apparition de la perspective et la naissance de l‘esthétique. Un dessin en perspective se rapporte à un point de vue, en fonction du regard du sujet. Pour la naissance de l’esthétique il s’agit de penser le beau en rapport avec la sensualité du moi. Laquestion de l’esthétique est pourquoi est-ce que j’aime? La question de l’esthétique a atteint le sommet avec Kant.
« le goût est la faculté de juger un objet ou un mode de représentation par l’intermédiaire de la satisfaction ou du déplaisir de façon désintéressé » Kant. La phrase est intéressante mais elle n’a pas de goût. De ce fait, nous pouvons nous poser la question : la philosophie du goûtdoit elle avoir du goût? De quel goût la philosophie du goût parle-t-elle?
La philosophie du goût triche avec les mots, elle détourne le sens du mot ou ignore le sens du mot. La philosophie n’est pas la gastronomie.
Pour Platon : la philosophie s’occupe de la vérité et les Sophistes de la flatterie et montre que c’est la même comparaison que la gymnastique et l’esthétique. Cette répartition destâches est discutables.
Finalement ce qui a du goût est suspect aux yeux des philosophes, c’est la longue et lente critique des sens. C’est la condamnation des sens, du corps.
Sapide : qui a du goût
Insipide : qui n’a pas de goût
Saperer : le goût en latin mais qui donna aussi le mot savoir

Le philosophe est celui qui aime goûter les choses

Sagace : esprit rapide vient du latin sagesqui signifie avoir du flair

La philosophie du goût n’a pas de goût car il ne s’intéresse pas au sens premier.
Le sens nous amène le plus au corps et nous amène le plus à l’animalité.
« le sensible dans l’art ne concerne que nos sens qui sont intellectualisé » Egel dit que l’on voit qu’il a des sens qui sont spiritualisé.

A quelques exceptions près la philosophie classique et notreculture chrétienne ont condamné l’âme et le corps.

L’esthétique est une partie de la philosophie. La modernité se caractérise par l’émergence de la figure du sujet
Invention de la perspective : rapporter sur un tableau les éléments de scène de guerre.

La théorie de l’art :
La formule de Kant est intéressante mais elle manque de goût. Mais pourquoi une philosophie de goût devrait avoir dugoût ?
Kant n’utilise pas le mot goût dans sa première définition. La philosophie écarte le sens premier du mot goût pour ne retenir qu’un sens figurer. Il ne faut pas confondre la philosophie (l’amour de la sagesse) est la gastronomie (l’art de l’estomac). Platon, pour distinguer la philosophie de la sophistique en disant qu’il y a le même rapport entre la philo et la sophistique et la cuisine etla médecine.
Pour connaître quelque chose il faut la goûter. On ne peut pas être dégouter de quelque chose sans y avoir goûté. La philosophie est aussi l’amour du goût. La philosophie n’a pas de goût car elle manque de goût, elle l’élimine. Le goût comme sens est nié, comme nos autre sens, mais elle est niée encore plus que les autres.
Hegel dit des choses très clair la dessus en disant qu’il ya des sens noble comme la vue et l’ouïe qui peuvent assister l’intelligence mais les autres, ne sont pas des modes de connaissances, le goût n’est jamais un sens de connaissance.
Conclusion : toutes civilisations ont subordonné l’élévation de l’âme au dressage des corps et à la condamnation du plaisir. La philosophie à déconsidérer le sens du goût car le goût serait le sens de l’homme qui lerive à l’animalité, et donc, il faut s’en méfier. L’hédoniste : courant philosophique qui défend le plaisir.

Le goût est peut-être l’occasion qui nous ait donné d’en finir avec un dualisme très fort qui est un peu le fond de toute les morales occidentales, qui nous exhorte à faire l’ange et parfois à faire la bête. Le goût est peut-être un facteur de réconciliation entre le corps et l’esprit…