Le tourisme de luxe tunisien
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*** Le tourisme de luxe Tunisien ***
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La Tunisie mise sur l’hôtellerie de luxe
Une nouvelle génération d’hôtels de grand standing voit le jour en Tunisie. Leur notoriété s’appuie sur des ambiances branchées, des compiles de musique louange, dessoirées VIP ou encore un spa dernier cri plutôt que sur des bâtiments classés ou un restaurant étoilé. Après la Renaissance, Asdrubal Thalassa et Al Hambra, place à la nouvelle génération qui propose l’Africa, le Sheraton Tunis, Marriott et l’Abou Nawas Palace
L’hôtellerie de luxe est devenue un secteur beaucoup plus concurrentiel alors que la demande pour ce type de produit a fortement évolué.Mais aujourd’hui, on cherche davantage un meilleur rapport qualité- prix et des palaces qui vont rêver. De ce fait, l’ancienne génération est condamnée à s’adapter à la nouvelle donne et à repenser son offre. Ici, on mise sur le brunch du dimanche (le cas d’Abou Nawas Palace), là on propose un centre de Spa révolutionnaire (le cas de Sofitel Yasmine Hammamet) ou encore un casino. Ici on a choisi debooster son restaurant par une étoile supplémentaire, là-bas, on a mis sur pied un nouveau centre d’affaires ou encore un bar up-to-date capable de drainer une clientèle people. La philosophie est simple : ce ne sont pas les stars qui génèrent le gros chiffre d’affaires de ces hôtels mais plutôt l’illustre inconnu qui va payer plein pot et qui vient dans l’espoir de croiser des VIP. Chacun chercheà se démarquer : parfums d’ambiance à l’Asdrubal Thalassa ou spectaculaires compositions florales à Africa… Tous cherchent à attirer leur clientèle et à les fidéliser. Mais, à l’arrivée, un même objectif, assurer aux hôtels un rapport entre taux d’occupation et prix moyen des chambres suffisant pour atteindre un niveau de rentabilité minimum. Ainsi, on touche un taux d’occupation de 40 à 50% pourun prix de chambre de 200 à 250 dinars. Le niveau de rentabilité est excellent, mais il faut en même temps garder un certain équilibre entre touristes long et moyen courrier et entre clientèle d’affaires et de loisirs.
Cela permet de résister aux crises conjoncturelles. Ce type d’établissement évite pourtant la rentabilité par le volume au détriment de la qualité du service car ces hôtelsvivent sur leur réputation. L’erreur fatale, serait pourtant de démocratiser le luxe car l’image est essentielle et il faut s’employer par tous les moyens à ne pas la perdre. Mais pour résister à la concurrence, ces hôtels de luxe sont obligés d’investir continuellement en rénovation et en entretien. Et cela a été bien saisi par certains actionnaires afin de redorer le blason de leur hôtel en perte devitesse. L’entretien régulier représente entre 3 et 5% des chiffres d’affaires d’un hôtel haut de gamme, sa rénovation entre 4 et 5%. Ainsi, ces hôtels de luxe représentent des entreprises soumises à des obligations de résultat. Leur nombre ne cesse de faire tâche d’huile en Tunisie. Véritable niche sur le marché tunisien de l’hôtellerie, ce tourisme de luxe cherche à imprimer sa signature dansnotre pays et à se démarquer du tourisme de masse.
Aménagement de la zone touristique de Hergla : Le tourisme de luxe en point de mire
La société «Eemar», un des plus grands groupes émiratis, a entamé l’aménagement de la nouvelle zone touristique de Hergla. Il s’agit d’un mégaprojet dont l’objectif est d’attirer une clientèle haut de gamme et de promouvoir le tourisme de luxe en Tunisie.
Lanouvelle zone touristique s’étalera sur une superficie de 450 hectares dans la région de Hergla, entre Hammamet et Sousse.
Le coût total e la nouvelle zone est estimée à 1,88 milliard de dollars US (2,54 milliards de dinars).
Les principales composantes du projet sont six unités hôtelières de luxe et environ 4.000 résidences de haut standing d’une capacité totale de plus de 12 mille lits.
Une…