L’enfant de la haute mer

Le serpent qui danse

Charles Baudelaire (1827-1867), auteur du XIXème siècle, vie dans un monde de Spleen et d’Idéal. En incluant la modernité dans ses écrits, il rompe avec l’esthétiqueclassique et donne naissance à une sensibilité poétique nouvelle de laquelle émergera le symbolisme. Il s’inspire de ses relations avec les femmes pour écrire les poèmes de son recueil Les Fleurs du Mal(1857) qui témoigne de la coexistence de la beauté et du mal. Les poèmes de son recueil comme «L’ennemi», «Le voyage» et «L’albatros» se constituent de jeu d’analogie. Par le jeu des synesthésies,montrer que le poème «Le serpent qui danse», extrait des Fleurs du Mal, de Baudelaire est représentatif du Symbolisme. La démonstration de cette affirmation sera faite par l’explication de lacorrespondance entre la femme et le serpent, de l’association entre l’amour et la sensualité et de la métaphore du voyage.

Premièrement, il faut bien comprendre la correspondance qu’il y a entre la femmeambivalente et le serpent. Après avoir analysé le poème, il est facile de déterminer que la femme dont le poète parle est Jeanne Duval. On la décrit comme étant ambivalente puisqu’elle est représentéesouvent par des mots qui s’opposent : «A te voir marcher en cadence, Belled’abandon, […]» Cette citation laisse à désirer que l’auteur parle d’une femme. Pourtant, dans la citationqui va suivre ci-dessous, il la nomme enfant :

«[…]Ta tête d’enfantSe balance avec la mollesse D’un jeune éléphant,»…