Les assoifés

Assoiffés

La pièce de théâtre que nous avons eu la chance de voir au Théâtre des gros becs, le 23 mars 2007 dernier, a su venir me chercher profondément. En écoutant Murdoch, jeme suis reconnue en lui sous plusieurs aspects. Il avait l’impression que sa vie était déjà toute tracée, que quoi qu’il fasse, le monde était déjà tout tracé, mais en même temps, iln’avait aucune idée où lui il s’en allait. Les gens autour de lui étaient attirés par du fictif, par la technologie et non par le plus essentielle de la vie. Le monde d’aujourd’hui, estun monde de consommation où l’on oubli souvent l’important. Je sais très bien, par contre, que je fais parti de ceux là. Murdoch avait la bonne façon de l’exprimer, mais personne nesemblait vraiment l’écouter ou du moins le comprendre, tout cela parce qu’il était jeune.
Comme la plupart des adolescents de nos jours, il vient une période où l’on est en quête denous même. Savoir où est-ce-que la vie nous mène est une question existentielle. Parfois, on a tellement l’impression d’avoir ce vide ou encore cette peur au plus profond de nous mêmequi nous empêche de foncer ou du moins qui nous porte à nous interroger d’avantage. La peur d’aller nulle part, de n’aboutir à rien. Murdoch allait à l’école tous les matins sansaucune ambition, il n’avait aucune idée pourquoi il était là. À quoi lui serviraient toutes ses connaissances qu’il apprenait en une journée? Sans avoir de réponses à ses questions, ilest devenu un peu désappointé par la vie.
Je crois qu’il est important de se fixer des buts durant cette période de la croissance, comme ça on a moins l’impression de faire les chosessans aucun but précis.
L’avenir des adolescents était l’un des sujets de controverse de la pièce, et c’était selon moi celui qui peut toucher le plus d’adolescents de nos jours.