Les gotus sprotifs
La sociologie est une science qui apparaît à la révolution industrielle. Les principaux champs d’étude étaient la société, le comportement de l’individu, le corps et les problèmes sociaux. A cette époque, le corps est considéré comme une enveloppe. C’est seulement vers le 19eme siècle que l’on va se pencher sur le corps et plus particulièrement sur les représentations du corps. Ainsi on voitdésormais le corps comme un tout omniprésent dans la vie de tous les jours. Petit a petit avec l’évolution progressive de nos sociétés, on aboutit a une rationalisation du corps. Ainsi nous poserons les questions suivantes qui mettent en évidence les variations du corps… Qu’est ce que le corps ? Quelle idée se fait-on du corps ? Quelles sont les facteurs de variations et de transformations du corps ?Le corps est il un élément objectif ou imaginaire ?
Après avoir vu les facteurs qui ont fait évolué le corps autant sur le plan temporel que sociale, nous montrerons a l’aide d’un exemple que le corps est un objet qui s’adaptent et se modulent en fonction des pratiques sportives.
L’idée du corps est perçue de manière variable en fonction des époques. L’antiquité dans un premier tempsvoir même les égyptiens avaient une vision de leur corps décalé par rapport a aujourd’hui. La posture de profil des égyptiens sur les sculptures est révélatrice d’une certaine façon de vivre. Dès l’antiquité le corps commence a devenir une manière de se mettre a avant, souvent a des fins sexuelles. On parle alors du culte du corps ou de ce que l’on appelle le corps beau. Petit a petit, le corps adéfaut d’être quelque chose de beau, va devenir une machine, un outil. Le corps est alors utilisé dans le but principal d’augmenter la production d’une entreprise. Ce phénomène croissant arrive évident en même temps que le taylorisme dont le but est de diminuer au maximum les coups de production tout en faisant travailler plus. On perçoit a cette période du 19ème le siècle le corps comme un corpsindustriel. Vers le 20ème siècle, les gens se rendent réellement compte que le corps est un moyen de communication. Il est alors perçu comme un élément ambivalent c’est a la fois, le corps plaisir, le corps émotions et le corps beau. On valorise la force et la jeunesse au en niant la mort et la maladie. Aujourd’hui le corps est fantasmé, les photos des magazines sont retouchées, retravaillées, onréinvente le corps : pour la femme, pas de pilosité, le corps est lisse. On a reconstruit le corps dans la société.
Mais le corps n’a pas toujours été qu’une histoire d’époques. Il a également été le fruit de variation inter société et intra société. Effectivement les communautés qui sont une forme de vie ancienne, développé autour de la famille. Pour eux l’homme et le corps forme une entité. Ily a un rapport très proche a la nature. Le corps est considéré comme une forme végétale. Les aborigènes sont une forme de communauté ou il n’y a pas de ruptures entre la chaire humaine est le monde. Dans un deuxième temps les sociétés implantés dans l’hémisphère Sud n’auront pas le même rapport au corps ni la même présentation du corps que les pays de l’hémisphère Nord. Les facteurs quiinterviennent ici sont aussi bien d’ordre éthique que de température. Les hommes de l’hémisphère Sud grandissent dans des milieux ou le rapport a la nature est beaucoup plus marqué que chez nous. En Europe les personnes dégagent une plus grande pudeur. D’autres parts le rapport a la température joue dans la mesure ou aujourd’hui les personnes de couleurs, plus présentes dans l’hémisphère Sud, sont victimede ségrégation raciale. La représentation de leur corps a fait naitre des préjugés raciaux.
Du point de vue des variations intra sociétés, l’idée principale vient du fait que suivant le milieu social le corps est perçu de différentes façons. En 1972, la bicyclette fait son apparition. Vigarello montre a travers ce fait que les personnes nobles refusent la pratiquent du vélo sous prétexte…