Les ouvriers dans la société française

Le monde du travail en France

Chapitre I : A la recherche du prolétariat
I. Les ouvriers en chiffre
1. Une relative stagnation
Augmentation de la pop. active entre 1789 (10M) et 1880 (16M). Diminution de la main d’œuvre au profit de l’industrie. Transfert limité. Prolétarisation inachevée. 1881 : ouvriers = 41% de pop active, 40% patrons, 14% employés. Mais ouvriers aggricoles encore lesplus nombreux. Très petites entreprises. Un patron = deux ouvriers. 60% (coton, laine, soie) dans le textile sous Second empire , 20% dans mines. 1/3 des femmes dans pop active en 1856. Main d’œuvre enfantine dés 8 ans. 20% dans les mines de Carmaux. Travailleurs étranger (Belges, Italiens). Absence de Take off. Classe ouvrière reste donc marginale.
2. Une problème de nomenclature
Statistiquespeu fiables. Populations moins figés dans une seule activité professionnelle.
II. Un monde ouvrier aux multiples visages
1. Les prolétaires
Machine définit prolétariat. Faiblesse de salaire. Rupture essentielle avec Ancien régime ou l’ouvrier était propriétaire de ses outils. L’ouvrier vit dans la dépendance du fonctionnement de la machine, laquelle est détenu par le propriétaire. Jusqu’aumilieu du XIX, machine touche seulement la filature. Ruine des fileuses. Mécanique impose le rythme. Travail solitaire était moins pénible. La machine ne comporte aucune rêverie ni distraction. L’industrie mécanique multiplie les ouvriers inhabiles. Femmes et enfants dans ateliers mécanisés car simple. Salaire aux pièces, 14h par jour. Salaire dépend de la rapidité : pénibilité physique. Affectionspulmonaires. Mines deviennent meurtrières. Urbanisation incontrôlé suite à industrialisation. Entassement dans les logements. Dortoirs. Pauvreté du mobilier. Promiscuité, absence d’hygiène, sous alimentation. Rémunération varie bcp selon les régions. Insécurité. Salaire est réduit brusquement en cas de crise. Contrats de travail inexistants. Misère morale. Déracinement.
2. Un phénomène limitémais délibérément grossi
Attention aux exagérations et utopistes ! Déracinement minime. 1831 (canuts) question ouvrière est à l’ordre du jour
3. Autres figures de la classe ouvrière
Force du « mythe prolétarien ». « Drame de la condition ouvrière ». Dispersion du travail industriel dans les campagnes. Reims : Fabrique, 50m en 1850 mais seulement ¼ intra muros. 85% du tissage à Mulhouse se faitdans les campagnes. Cholet emploie 50m dans 120 communes. Travailleurs ruraux. Permanant dans « casernes ». Groupe ouvrier original jusqu’à la fin du XIX. Déplacer le travail vers les hommes et non l’inverse. Amélioration des voies de communication. Marchands fabricants. Chefs d’ateliers Construction des métiers mécaniques = nvlle aristocratie ouvrière. Ouvriers « sublimes ». Mais ouvrier typeencore artisan ou compagnon d’Ancien régime. Ouvriers à domicile mal loti. Aspect répétitif du travail. Dangereux pour la santé mais interventions fréquentes de repos, ne pas exagérer l’enfermement. Fabrique plus tolérable qu’à domicile car maison petites, humides, ma aérés. Peut varier d’un individu à l’autre. Pas généraliser !
Chapitre II : Le gigantesque paradoxe
Lenteur du développementindustriel. Secteurs anciens , production agricole. Développement industriel à deux vitesses : Existence d’une masse considérable de petits paysans, influences persistante de puissantes corporations
I. Les raisons de l’attachement des ouvriers aux formes traditionnelles d’activité économique
1. Une pluri activité nécessaire
Les classes populaires restent prisonnières des contraintes propres à uneéconomie de subsistance. Lutter conter revenue et précarité des revenus. Même en dehors des grandes crises, chômage saisonniers constant ! Industrie rurale encore dépendante des caprices du temps. « Vieillesse » arrive très vite. Mais proto industrialisation = polyvalence des activités et autonomie des savoirs faires. Importance de la solidarité familiale. Homogamie professionnelle. « Vielle…