Les prélevements

I. L
A BAISSE DES PRÉLÈVEMENTS
OBLIGATOIRES
, UNE NÉCESSITÉ
1)
Une nécessité pour favoriser la croissance économique et l’emploi
Selon les économistes libéraux, l’activité économique etl’emploi sont pénalisés par des prélèvements excessifs sur les agents économiques. Des prélèvements excessifs découragent l’offre parce qu’ils ont des effets désincitatifs sur le travail, l’épargne,l’investissement et l’embauche. À l’inverse, une baisse de la fiscalité incite les ména
ges à travailler et à épargner davantage, les entreprises à investir et à embaucher parce que les gains qu’ils enretirent sont augmentés par l’allégement des impôts ou des cotisations sociales. Ces comportements dynamisent l’activité économique, il s’ensuit une augmentation de la croissance et une hausse de l’emploi(TD Q. 3). Plus particulièrement, l’allégement des cotisations sociales qui pèsent sur le coût du travail doit inciter les entreprises à embaucher. C’est au nom decet argument que la France amultiplié depuis les années 1980, les mesures de baisse des charges sociales : alors qu’en 1980, les prélèvements pesant directement sur le coût du travail (essentiellement des cotisations sociales)représentaient 30,62 % du total des prélèvements, ils n’en représentent plus que 27,24 % en 2001, soit une baisse (ininterrompue sur la période) de 3,38 points (TD Q. 5). On peut ainsi observer sur certainesannées qu’une forte hausse du taux de prélèvements obligatoires s’accompagne d’un recul de la croissance : entre 1994 et 1996, le taux de prélèvements est passé de 43,4 % à 44,8 %, parallèlement le tauxde croissance économique a été divisé par plus de deux, passant de 2,3 à 1,1 % (TD Q. 2).
2)
Une nécessité qui impose la réduction des dépenses publiques
Sauf à supposer que la baisse desprélèvements soit compensée par les rentrées d’impôt et de cotisations sociales supplémentaires engendrées par le retour de la croissance, elle doit s’accompagner d’une réduction des dépenses…