Lettres persanes
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Lettres Persanes – Montesquieu – Fiche 7 sur 7
Lettres Persannes – Montesquieu – Fiche 1 sur 6
II. La faiblesse d’esprit (lettres 24, 29, 36 et 69)
Lettre 24 : – le Roi est fou, car il voit des ennemis partout, mais qui sont pourtant invisibles : « on dirait qu’ils existent en général, et qu’ils ne sont plus rien en particulier », puis plus loin « Sansdoute le ciel veut punir le prince […] puisqu’il en donne d’invisibles ( au dessus de rien ».
– Les hommes ne prennent pas le temps de vivre, et ne connaissent pas le bonheur de la tranquillité : « Tu ne le croirais pas peut-être, ( ils volent ».
Lettre 29 : les hommes sont plein de contradictions, de paradoxe et d’absurdité : « apparemment parce qu’ils croient les hommes mauvais (uneprofession infâme ».
Lettre 36 : les hommes ont des sujets absurdes et se battent pour des sottises : « Les deux partis avouaient (qu’il fallait lui attribuer ». Les hommes sont têtus, et sont convaincus par des faux raisonnements : « il y a des quartiers ( de fausses conséquences »
Lettre 69 : les hommes ne peuvent pas comprendre la nature de Dieu car ils sont illogiques : « Ils ont fait uneénumération ( subsister dans un même sujet sans se détruire ».
( Montesquieu, dans toutes ces lettres, dénonce la faiblesse d’esprit des Hommes. Cette faiblesse d’esprit est encore plus accentuée par la vanité qu’ils ont et parce qu’ils se croient justement intelligents.
III. La vanité du peuple (lettres 44, 48, 50, 59)
Lettre 44 : Supériorité que les français de toute conditions’attribuent : tout le monde se croit supérieur aux autres : « Il n’y a jusqu’aux plus vils ( la supériorité de la sienne ».
Lettre 48 : portraits de différentes catégories sociales, chacune se trouvant supérieur par ses activités ou par sa richesse. Ex : « qui n’a pas d’esprit pour parler, mais qui parle pour avoir de l’esprit » et « D’où vient qu’il parle plus haut ( bonnes fortunes ».Lettre 59 : Les personnes âgées croient leur époque meilleure. Ex : « il était de mes amis ( je suis ruiné » et « que les hommes d’aujourd’hui sont bien différents ( brutalité insupportable ».
Cette partie est bien résumée par la lettre 50 : « Je vois de tous côtés, (que la louange est fade, lorsqu’elle réfléchit vers le lieu d’où elle part ». ET BIM !!
Conclusion : Montesquieu faitdans son œuvre, par l’énumération des défauts de l’Homme occidental, un portrait de l’Homme idéal pour les Lumières.
Lectures Cursives :
Lettres 1 à 23 : Usbek explique que pour des raisons politiques, mais aussi par désir de voyager, il a du quitter son pays vers l’Europe.
Lettres 84 à fin : Jusqu’à la lettre 147, il s’agit toujours d’une description des voyages des deux persans, Usbek etRica. Les dernières lettres quant à elles traitent de la tragédie du sérail, qui se termine par le suicide de Roxane.
Etudes d’ensemble :
Satire Sociale
Dans les lettres persanes, on distingue bien la satire sociale faite par Montesquieu. Cette satire est d’autant plus visible que Montesquieu utilise un procédé très habile pour critiquer la société.
Rica et Usbek, les persans sont desétrangers qui visitent Paris. Dans leurs lettres, ils font des constatations sur la vie des Parisiens, les mœurs humains…Mais derrière eux se cache la pensée de Montesquieu, sa satire sociale. Grâcde à ce procédé, Montesquieu mêle ironie et finesse dans sa critique. Tout est réfléchi, tout est durement critiqué.
Dans les Lettres persanes, Montesquieu fait la critique de plusieurs facettes de lasociété. Dans la lettre 24 où Rica s’adresse à Ibben, Montesquieu à travers les paroles de son personnage critique la vie mondaine parisienne et l’Homme. Avec un ton d’étonnement Rica décrit Paris avec un regard étranger : « Tu juges bien qu’une ville bâtie en l’air, qui a six ou sept maisons les unes sur les autres, est extrêmement peuplée, et que, quand tout le monde est descendu dans la rue,…