L’hyper espace du danger en f1
Professeur : M……
L’hyperespace du danger
Histoire du danger Dans son histoire, nous pouvons déterminer 3 âges c’est-à-dire dans un premier et deuxième temps l’Homme percevait le danger, il avait alors des rituels comme les prières, les sacrifices afin de se protéger de celui-ci. Depuis 1755 et le tremblement de terre de Lisbonne, l’Homme émet l’hypothèse pour la première fois, qu’il estpeut être en partie responsable du danger. En effet, deux philosophes se contredisent sur ce sujet car l’un (VOLTAIRE) pense que la nature est responsable de cet accident, et l’autre (ROUSSEAU) émet l’hypothèse que si la ville de Lisbonne avait été construite autrement ou ailleurs alors l’accident n’aurait peut être pas eu lieu. D’après nos informations (Thierry Verdel, 2007), historiquement ceserait la première réflexion de ce type dans ce domaine qui est notre sujet aujourd’hui. Suite à cela, d’autres catastrophes de ce type mais aussi industrielles comme Tchernobyl (1986), Kobé (1995), ou encore Bohpal(1984) ont été à l’origine des réflexions sur ce sujet. Par conséquent, deux approches conceptuelles de l’analyse des risques naissent : La MADS, c’est-à-dire la Méthodologie d’Analyse desDysfonctionnements dans les Systèmes (PERILHON, 1989) Cyndiniques (KERVERN et 4 collaborateurs)
Notre sujet porte sur l’hyperespace du danger qui est issu de l’approche Cyndiniques, donc nous nous pencherons sur ce modèle. Mais qu’est ce que le concept cyndiniques ? Définitions « cyndiniques » : Science, très récente, qui étudie les catastrophes : incendie, tempête, naufrage, et les facteurscommuns qui les caractérisent. (KERVERN). Plus couramment, on appel les cyndiniques « les sciences du danger, du risque ». Cette science se base sur une question majeure : « Le danger, le risque, les catastrophes, la violence sont-ils des fatalités ? » En effet, si la réponse est « oui » alors il n’y a pas de miracle et donc seul des statistiques seront menée suite aux accidents, catastrophes etc… .En revanche, si ce n’est pas le cas alors qu’est ce qui est à l’origine du danger, du risque ? « Danger » : La notion de danger est liée plus directement au réel. Il est une donnée concrète qu’il faut affronter : on sait comment il se présente, on sait comment il va survenir. Il demande de faire face.
On voit donc comment ici plusieurs dynamiques se conjuguent chez le sujet pour essayerd’apprécier la notion du risque encouru: on est dans la problématique du passage de la perception (sensorielle, mémorielle, expérientielle, émotionnelle) à la représentation symbolique verbale et partageable = évaluer le risque, penser le danger, imaginer la prévention et l’action. Catherine GUITTON « Risque » Le risque est une probabilité entre la survenue d’un événement et sa gravité. Mais il existeune différence entre les perceptions du risque pour l’acteur et les perceptions du risque pour les observateurs. L’acteur calcule ses risques et pense les maîtriser, il en est même certain. L’observateur n’analyse pas les enjeux et les paramètres selon les mêmes échelles. Le risque s’intègre aussi dans un contexte, dans un système de références complexes dont certaines ne sont pas maîtrisables parla pensée. Nous sommes dans le domaine de l’imprévisible réduit à faire des paris… Par ailleurs, le risque reste inscrit dans une certaine culture : culture de l’exploit pour les jeunes sportifs, culture de la vitesse, culture de la violence, culture de l’abus sexuel… Au risque donc se juxtapose la notion de menace : elle plane, invisible et présente… La menace se subit et on en parle peu.Catherine GUITTON
Par suite, on définit classiquement le risque comme la mesure du danger en fonction de sa probabilité et de sa gravité. Il existe des risques avérés et des risques potentiels c’est-à-dire qui n’ont encore jamais été expérimentés. Le concept des cindyniques a été développé essentiellement sous l’impulsion de Kervern . Ce paragraphe décrit les principes fondateurs de ce…