Liberté
Les habitants d’une même communauté sont chaque jour confrontés à de multiples controverses, toutes dirigées par des opinions individuelles différentes. C’est le cas de la recherche de la définition du mot liberté, ce mot qui a évolué grandement, passant par plusieurs chemins, dans la tête des philosophes. D’ailleurs, Benjamin Constant (1767-1830) et Isaiah Berlin (1909-1998) ont eux aussicherché à connaître la vraie signification du mot liberté ou plus précisément la définition que les gens des sociétés modernes en font. Dans ce texte, la théorie sur la liberté moderne de Constant et la critique de la liberté négative de Berlin seront exposées et comparées brièvement. Enfin, à l’aide de ces deux conceptions de la liberté, conclusion sera tirée à savoir si l’activisme politique estimportant, voir primordial, pour le perfectionnement de l’humain des années 2000.
Tout d’abord, suite à la lecture de « De la liberté chez les modernes » écrit par Benjamin Constant en 1980, vous constaterez que, tout au long du texte, ce dernier fait plusieurs comparaisons entre les anciens et les modernes; c’est-à-dire entre les gens de peuples anciens et ceux des nations actuelles. Constantexplique qu’il y a confusion d’intérêts politiques entre ces deux âges de peuples pourtant composés de gens d’une même espèce. Il oppose donc les gens qui étaient dirigés dans tous leurs mouvements par la politique, où ils pouvaient être soumis à une décision collective ou « mis à mort par la volonté discrétionnaire de l’ensemble dont il[s] [faisaient] partie » à ceux qui, au contraire, sontaujourd’hui complètement indépendants des états politiques et qui préféreraient tout décider eux-mêmes afin d’atteindre une certaine liberté. Selon les gens modernes, la vie est meilleure quand on peut « ne pas avoir de règle » et quand on peut être littéralement le maître de toutes nos actions et de toutes nos décisions. D’ailleurs, en plus de vouloir tout choisir soi-même sans réprimande, lesmodernes axent leurs actions sur les biens et les jouissances personnelles. Les modernes se placent donc volontairement à l’écart de l’exercice du pouvoir politique, car l’autorité les gêne, les dérange et les répugne. Ce n’est pas pour rien que le commerce et la surconsommation devient de plus en plus populaire de nos jours. C’est évidemment parce qu’il est le seul moyen d’être totalement maître desoi en se faisant du bien, sans qu’une personne se disant plus importante ou plus politiquement puissante se dresse devant nous. En bref, les modernes ne voient pas l’influence qu’ils ont sur leur peuple ou leur entourage, car ils vivent en indépendance privé et individuelle; ils jouissent de leur autonomie.
Ensuite, en analysant le texte d’Isaiah Berlin, « Éloge de la liberté » , on comprendla nuance entre deux types de libertés; la liberté positive et la liberté négative. Berlin exploite tout particulièrement la liberté négative qui suppose que pour être libre, il faut se sentir maître des situations. Comme nous vivons dans une société dites hétérogène, soit constituée de plusieurs opinions divergentes, les gens ont peu de choses en commun et comme toute personne normale, ilsagissent en fonction de leur propre bonheur et sont prêts à tout pour atteindre satisfaction dans ce qu’ils entreprennent. Ils sont aussi convaincus qu’ils savent ce qu’ils font, qu’ils savent ce qui est le mieux pour eux. Plus ils seront libres, plus ils auront l’impression d’avoir le contrôle sur leur vie et vice-versa. Leur liberté est donc acquise sur le dos des autres, et plus ils se sententlibres, plus leur « sphère » est grande. Leur sphère est défini comme une bulle extérieure à eux-mêmes, mais qui les centre vers leur intérieur. La sphère est en quelque sorte une bulle imaginaire qui garde emprisonnées les idées et les opinions personnelles de la personne à qui elle appartient. Bref, la liberté négative est aussi une sorte d’indépendance individuelle qui vise à gagner des combats…