Libertinage dans dom juan

[pic]

Théophile de Viau (1590 – 1626)

|Le libertinage traduit un courant de pensée philosophique qui s’inspire largement des théories d’Épicure. Il considère ainsi que le fonctionnement dumonde répond aux lois de la nature et de la matière et que l’homme doit user de son raisonnement pour comprendre ces lois plutôt que de sa croyance aveugle en Dieu.
Gassendi fournit une étudeapprofondie à ce sujet et ses leçons sont suivies en France par Cyrano de Bergerac et par Molière notamment.

Parallèlement à ce libertinage d’idées, naît celui de mœurs, le premier amenant, par sapermissivité, à remettre en question les préceptes moraux autant que les préceptes religieux.
Pour la société d’alors, la libre-pensée est facilement assimilée à la liberté de mœurs, voire à la débauche.D’ailleurs, en rejetant la morale traditionnelle basée sur la vertu, la pensée libertine entérine cette idée, vantant la recherche des plaisirs terrestres, qu’ils soient spirituels, matériels ou sensuels.Progressivement, et surtout au XVIIIe siècle, le libertinage se confond avec la licence morale. | |
| |
|Dans son Dom Juan, Molière a dépeint un libertin d’idées et de mœurs. |
|Cependant, si le comportement de DomJuan est licencieux et s’il prône le plaisir immédiat, c’est le libre penseur qui |
|l’emporte, celui qui ne croit pas aveuglément et qui doute, celui qui raisonne devant les évidences de la viedont se |
|contentent ses contemporains. |

| | |
|[pic] |Sganarelle présente tout de suite son maître comme un athée (acte I, scène…