L’illusion comique

côté télé
L E S G R A N D E S F I C T I O N S L I T T É R A I R E S D E L’ I N A
FRANÇAIS COLLÈGE – LYCÉE

L’Illusion comique
de Pierre Corneille
Ce document n’est pas l’enregistrement d’une représentation théâtrale de L’Illusion comique, mais une œuvre originale, créée à la télévision et pour la télévision, par Robert Maurice, en 1970. Ce réalisateur a assuré la mise en scène et laréalisation de ce téléfilm en s’attachant à servir au mieux le texte et l’intrigue. Pridamant, dont la sévérité a fait s’éloigner son fils Clindor, est sans nouvelles de ce dernier depuis dix ans. Pour savoir ce qu’il est devenu, il s’adresse au mage Alcandre. Grâce à lui, il va découvrir les nombreuses aventures de Clindor : intrigues amoureuses, guets-apens, combats, etc. De fausses pistes en coups dethéâtre, le spectateur devra attendre la scène finale, pour avoir la clé de ce « théâtre dans le théâtre ». Le texte est servi par de grands comédiens : Danièle Lebrun, Roger Blin, Pierre Arditi et Roland Dubillard. En 1970, Robert Maurice, en utilisant l’écriture électronique et tous ses effets spéciaux, réussit à faire voyager le spectateur dans l’espace et dans le temps. Il parvient également àtraiter le grand théâtre classique selon une image qui est celle du monde moderne.

Mise en scène et réalisation : Robert Maurice, 1970 Musique originale : Girolamo Arrigo Durée totale : 1 h 40 min

DISTRIBUTION
– François VIBERT : Pridamant – Roger CORNILLAC : Dorante – Roger BLIN : Alcandre – Roland DUBILLARD : Matamore – Pierre ARDITI : Clindor – Dominique LABOURIER : Isabelle – DanièleLEBRUN : Lyse – Jacques LALANDE : Géronte – Jean LESCOT : Adraste – Jean O’COTTRELL : le page – Jean-Pierre BAGOT : le geôlier – Marc-Ludovic CHAPITEAU : Éraste

DISCIPLINES
– Français. – Littérature. – Théâtre. – Éducation artistique. – Éducation aux médias.

NIVEAUX DE PROGRAMME
– Collège-Lycée. De la quatrième à la terminale. – Tout public. Cette cassette peut être utilisée notamment danstoutes les classes du lycée. En seconde, dans le cadre d’une étude sur le théâtre, elle accompagnera avec profit l’étude intégrale de l’œuvre (une comédie ou une tragédie à étudier dans l’année). Elle permettra, par exemple, d’aborder la notion de registre (comique et tragique). En première, toujours dans le cadre d’études sur le théâtre, la pédagogie sera axée davantage sur la mise en scène. Cequi permettra de faire comprendre aux élèves, comme le préconisent les nouveaux programmes du lycée, que le texte de théâtre prend tout sa signification lors de sa réalisation sur scène et de faire entrevoir la richesse de l’association verbal-non verbal. Il serait très intéressant de pouvoir confronter deux mises en scène différentes. Par exemple, on peut comparer cette mise en scène avec celle deJean-Marie Villégier. De larges extraits sont visibles dans l’émission Autour de l’illusion (distribuée par le CNDP). Elle favoriserait également une étude sur un mouvement littéraire antérieur au XIXe siècle, et permettrait d’aborder le baroque.

U 2 L’ I L L U S I O N C O M I Q U E U

DÉCOUPAGE ET STRUCTURE
00 min à 01 min 08 s Générique. Acte I (Pridamant, le père de Clindor, cherche àretrouver son fils. Il fait appel au mage Alcandre). 01 min 13 s : scène 1 Pridamant, Dorante. 06 min 17 s : scène 2 Alcandre, Pridamant, Dorante. 10 min 35 s : scène 3 Alcandre, Pridamant. Acte II (Grâce à Alcandre, Pridamant peut voir, à distance, un épisode de la vie de Clindor. Au service de Matamore, le jeune homme courtise à la fois Isabelle et sa servante, Lyse. Il est aimé d’elles deux.) 12min 30 s : scène 1 Alcandre, Pridamant. 13 min 00 s : scène 2 Matamore, Clindor. 20 min 23 s : scène 3 Adraste, Isabelle. 27 min 13 s : scènes 4 et 5 Matamore, Isabelle, Clindor ; puis, un page. 28 min 33 s : scène 6 Clindor, Isabelle. 31 min 06 s : scène 7 Adraste, Clindor. 35 min 27 s : scènes 8 et 9 Adraste, Lyse ; puis, Lyse, seule. 36 min 00 s : scène 10 Alcandre, Pridamant. Acte III…