Littérature

Dossier d’ECJS

Les disparités des salaires entre les hommes et les femmes.

Déborah Quenton
Eva Joncquel
2sd6

Sommaire

I) Introduction et relecture du sujet :
– Comment ces disparités ont-elles évoluées au cours du temps ?

II) Problématiques :
– A ce jour, quels sont les moyens mis en place par l’Etat pour lutter contre ces discriminations ?
– Dans quels milieuxprofessionnels y’a-t-il le plus d’écart entre les salaires ?
– Comment faire valoir ses droits ?

III) Témoignages + vidéo

IV) Lois, décrets, textes de référence

V) Conclusion

VI) Synthèses personnelles

Disparité des salaires entre les hommes et les femmes.

Différence Le salaire est une somme d’argent versée à un salarié en contrepartie deson travail.

I ) Introduction

Au XIII le travail des femmes est un droit fortement contesté, les salaires féminins sont misérables. Au XVe siècle, ils représentent la moitié du salaire masculin. Cent ans plus tard une journalière gagne les 2/5 de ce que gagne un journalier ! Il existe alors deux salaires : le salaire masculin et le salaire féminin, toujours inférieur au premier. A la fin duXIXème siècle, le travail des femmes est visible et intégré au développement économique. En 1906, 44,8 % des femmes sont actives. ?La plupart forment une main d’oeuvre très exploitée. Leur situation n’adhère plus à la conception que les hommes ont du travail. Pour eux, elles doivent être épouse et mère avant tout, c’est sur elle que repose l’équilibre familial. voire celui de la société touteentière. Philanthropes et socialistes souhaitent alors interdire ou limiter le travail des femmes. Leur objectif est de dévaloriser le travail féminin pour privilégier l’emploi masculin et favoriser le retour au foyer des femmes. En 1965, les femmes mariées sont enfin considérées comme des travailleuses à part entière. Elles peuvent donc exercer une profession sans l’autorisation de leur mari. Depuis1920, les femmes mariées peuvent adhérer à un syndicat sans le consentement de leur époux. Les travailleuses n’avaient, bien entendu, pas attendu cette autorisation pour se mobiliser pour l’amélioration de leur statut et de celui des hommes. Certaines grèves de femmes, comme celles des sardinières de Douarnenez en 1905 et 1924, sont restées dans les mémoires. En 2009, 134 pays ont ainsi été évaluésafin de faire prendre conscience que les inégalités fondées sur le sexe demeurent.

II) Problématiques

– A ce jour, quels sont les moyens mis en place par l’Etat pour lutter contre ces discriminations ?

La loi impose aux entreprises de faire chaque année un «rapport de situation comparée» (RSC) permettant d’identifier les inégalités, et de le soumettre au comité d’entreprise. Il peutensuite servir de base à l’ouverture de négociations. Or à peine 30 % des entreprises de plus de 300 salariés accomplissent cet exercice jugé trop compliqué. Les différentes parties prenantes proposent donc de le simplifier et de mettre en ligne un document type que les entreprises n’auraient qu’à remplir. Une version encore plus simplifiée pourrait être prévue, si nécessaire, pour les entreprisesde 50 à 300 salariés. Cette simplification faite, il sera plus facile de rendre ce rapport vraiment obligatoire, sous peine de sanctions financières. Celles-ci pourraient être introduites d’ici 2009 et concerneraient également les entreprises qui n’ouvrent pas de négociations sur l’égalité salariale. Les différentes parties prenantes à la conférence ne sont en revanche pas complètement d’accordsur les mesures à prendre au cas où, malgré un accord, les écarts salariaux persisteraient.

– Dans quels milieux professionnels y’a-t-il le plus d’écart entre les salaires ?

Ces inégalités sont présentes dans le secteur public. Si en effet les femmes sont majoritaires dans la fonction publique de l’Etat, dont elles constituaient, en 2001, plus de 57 % des effectifs, elles ne seraient que…