Logement

Les notaires d’Ile-de-France ont confirmé, jeudi 26 mai, que le marché immobilier de la région a, au premier trimestre 2011, connu une petite baisse de régime. Le nombre de ventes, tous biensconfondus, est, en effet, en recul de 4 % comparé au premier trimestre 2010. Dans la capitale, le retrait est marqué pour les appartements anciens, dont le nombre de transactions plonge de 12 %, toujours enun an, et même de 24 % si l’on compare avec la moyenne des dernières années. Les Hauts-de-Seine déplorent une chute de 15 %, contenue à 4 % seulement dans les Yvelines. Ailleurs, en Essonne, dans leVal d’Oise, en Seine-et-Marne, la stabilité prévaut, tandis que les ventes progressent légèrement en Seine-Saint-Denis et en Seine-et-Marne (+ 3 %).

Mais cela n’empêche nullement les prix de flamber: leur hausse, observée par les notaires, est d’en moyenne 16,5 % et 21 % dans Paris intra-muros où le mètre carré atteint 7 780 euros. « C’est la plus forte augmentation annuelle depuis vingt ans etnous confirmons que le cap des 8 000 euros le mètre carré sera franchi d’ici la fin du premier semestre 2011 », commentent les notaires. Plusieurs quartiers de Paris affichent désormais un prix moyendu mètre carré au-delà de 10 000 euros, comme les 7e (Invalides, Saint-Thomas-d’Aquin…) et 6e (Notre-Dame- des-Champs…) arrondissements. La Petite Couronne est aussi touchée par des hausses de près de20 % en un an, comme à Boulogne-Billancourt (17 %), Asnières et Courbevoie (20 %), Levallois (17,6 %) et des communes chics du Val-de-Marne, telles Vincennes (16,6 %) ou Saint-Maur-des-Fossés (15,2%). Les maisons de Vitry-sur-Seine ont vu leur valeur augmenter de 30 %, en un an… Les communes limitrophes de Paris en Seine- Saint-Denis, comme Montreuil (16 %) et Aubervilliers (15 %), flambentaussi.

La Grande Couronne paraît sage, en comparaison, car la hausse y est limitée à 8 %, dans un marché cependant hétérogène où certaines villes, comme Versailles, Etampes ou Maisons-Laffitte, voient…