Mondialisation
sance de l’investissement étranger direct et de flux de capitaux
La croissance de l’investissement étranger direct (IED) a été beaucoup plus rapide que celle du commerce et de la production.Selon la CNUCED (1996), de 1980 à 1994, l’IED a doublé par rapport au PIB et à l’investissement intérieur tandis que les sorties d’IED ont presque doublé par rapport au PIB mondial. L’IED est lacomposante la plus importante du flux total de ressources, dépassant les prêts privés nets.
Cependant, l’IED est relégué au second plan par la montée en flèche des placements de portefeuille. De plus enplus, l’IED à long terme fait place aux placements temporaires et instables dans les actions et les obligations. Au cours de la dernière décennie, la composition des flux de ressources (c’està-direIED, prêts de banques commerciales, actions et obligations) a évolué. Les multinationales exigent du financement pour la production dans différents pays, d’où l’importance accrue des servicesfinanciers internationaux. De 1983 à 1993, la valeur des actifs banquiers transfrontaliers a plus que triplé et il en a été de même entre 1986 et 1992 pour les opérations de change. Le stock d’actifsfinanciers à l’échelle mondiale, équivalant à deux fois le PIB des pays de l’OCDE (Oman, 1996), a connu une croissance beau-coup plus rapide que le commerce mondial.
La mondialisation financière a étéfacilitée par l’internationalisation de la production et la croissance des industries mondiales, le rythme rapide des changements technologiques et la déréglementation des services financiers. Lesnouvelles technologies de l’information permettent la circulation transfrontalière de données financières, 24 heures sur 24. Comme il est difficile de régir la circulation de ces renseignements, lesgouvernements ont aboli les restrictions et les règlements sur la circulation internationale des données financières (Agosin et Tussie, 1993). Les nouvelles technologies facilitent également le commerce…