Mondialisation illegal

[pic]

Aussi appelée « Globalisation » par les anglo-saxons, la mondialisation se caractérise par la croissance généralisée de échanges, l’interconnexion des marchés et l’uniformisation desmarchés. Mais, « la mondialisation économique et financière s’est doublée d’une mondialisation criminelle qui en est l’indissociable parasite ». En effet qu’ils s’agissent de la vente d’armes, du business dela drogue, des trafics d’être humains, du blanchiment d’argent, ou encore du pillage de la propriété intellectuelles, les activités illicites on considérablement augmentées au cours des dernièresdécennies. On parle d’ailleurs de « criminalité transnationale soutenue par une économie souterraine ». Les trafiquants se veulent plus internationaux, plus riches et politiquement plus influents. Danscet esprit, selon le FMI (Fond Monétaire Internationale), c’est 500 milliards de dollars issus des trafics criminels qui sont blanchis chaque années dans le monde, soit environ 5% du PIB mondial et prèsde 10% du commerce intérieur. S’appuyant sur le modèle de l’offre et la demande, on observe aujourd’hui, par exemple, à l’échelle de la planète, un colossal réseau de trafic de drogue. Profitant dela diversité des transports et des nouvelles technologies, les filières approvisionnent illégalement toutes les villes du monde, à l’image de New York, Naples et Paris. Les forces de l’ordre doivent,de surcroît, faire face au retour des Pirates ; l’année de 2003 a ainsi été marquée par près de 250 attaques sur l’océan pacifique. Quant aux paradis fiscaux et aux centres offshore, protégés par lesecret financier et la liberté de circulation de capitaux, deviennent de nouveaux espaces de non-droit, de blanchiment d’argent et même de financement du terrorisme.

En réalité, infiltrantprogressivement la société civile, les organisations criminelles, comme les mafias et les réseaux de prostitution, tendent à s’implanter sur la totalité du monde économique, financier et politique. Mais,…