Mondialisation et antimondialisation

INTRODUCTION

Lorsqu’on entend aujourd’hui parler de mondialisation, on pense aux transferts, aux échanges internationaux de biens, de mains d’œuvre et de connaissances, phénomène qui ne cessent de prendre de l’ampleur, grâce à des moyens de plus en plus élaborés, et notamment grâce à Internet.

Toutefois, un autre phénomène devient lui aussi tout aussi important : l’antimondialisation, dontses partisans réprouvent l’évolution rapide et peu contrôlable de la mondialisation et des dérapages économiques qu’elle implique, et ceci encore plus depuis la crise économique de 2008.

Afin de confronter les deux mouvements que sont la mondialisation et l’antimondialisation, nous avons partagé notre dossier en trois grands axes. Tout d’abord, une définition de chacun des deux termes, puisune seconde partie sur les conséquences négatives de la mondialisation, et enfin pour terminer, une dernière partie sur les nouvelles tendances qui émergent, telle qu’une mondialisation durable.

I. Mondialisation et antimondialisation : définitions

1) La mondialisation

Jacques Léger, dans son livre L’avenir de notre industrie ! Construire une mondialisation durable, nous livre unedéfinition de la mondialisation, notamment centrée sur la délocalisation : « La vie des occidentaux a beaucoup changé depuis la naissance de la mondialisation, l’ouverture de nouveaux marchés a fait baisser les prix, notamment grâce aux nombreuses délocalisations, qui malgré le fait qu’elles soient bien souvent considérées négativement, ont amplement été tirée à profit pour leur pouvoir d’achat.

Lamondialisation instaure une rivalité entre des ouvriers occidentaux et des ouvriers ayant un salaire bien plus bas. Ce qui provoque un déséquilibre et mène à la délocalisation, car la main d’œuvre est à un prix très bas dans ces « pays ateliers », comme par exemple la Chine, qui est le pays ayant le plus prospéré, ou souffert, au choix, depuis la mondialisation, avec tout de même une évolution, carles métiers délocalisés sont de plus en plus qualifiés. »

Mais la mondialisation a aussi amené avec elle des problèmes. Ces craintes ont fait naître le mouvement antimondialiste.

2) L’antimondialisation

C’est donc dans leur livre Dictionnaire de l’autre économie, que Antonio David Cattani et Jean-Louis Laville nous explique la naissance et la signification de l’antimondialisation : «Inventé lors du Forum Social Mondial (FSM) de Porto Alegre et découlant de son slogan : « Une autre monde est possible », le mot altermondialisation est né en Belgique et en France en 2002. L’altermondialisation traduit une volonté de bâtir une mondialisation démocratique, maîtrisée et solidaire. Ce mouvement circule de plus en plus, notamment depuis novembre 2003, où grâce à un atelier, denombreux problèmes de traduction ont été réglés afin de se diffuser plus facilement hors des pays francophones.
Deux évolutions importantes ont mené à l’altermondialisation, qui tend à trouver de nouvelles solutions en agissant au sein des institutions économiques et financières internationales : la première évolution est attachée à l’essor des associations, de plus en plus nombreuses depuis 20 anslors des sommets internationaux. Quand à la seconde, elle est du à beaucoup de rassemblements et particulièrement à Gênes en 2001, où la police italienne a tué un manifestant, ce qui en fait un évènement majeur et a conduit à la création du FSM. »

Ces deux mouvements ne font donc que s’intensifier au fil des années et au fil des crises qui traversent le monde.

II. Les conséquences négativesde la mondialisation

1) Les crises

Dans son article du 12 mai 2010, paru dans le Monde, intitulé La mondialisation à l’épreuve des crises planétaires, Yves Mamou aborde trois grandes crises mondiales dues à la mondialisation : « Depuis 2008, trois crises majeures révèlent l’impuissance et la désorganisation de la mondialisation.
Tout d’abord, la crise économique a remis en question le…